The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Club de lecture, troisième acte : "Houellebecq, pour quoi faire ?"

Vous ne l’attendiez plus, voici le compte rendu de la troisième rencontre du club de lecture. Nous nous sommes retrouvés le 17 février dernier au café livres, autour du livre Les particules élémentaires de Michel Houellebecq.



Notre choix s’était porté sur cet auteur pour deux raisons :

-          lors de notre deuxième rencontre, nous avions abordé le sujet des prix littéraires. A cette occasion, nous avons passé quelques minutes à déverser notre venin sur Houellebecq. Ce n’est qu’après que nous nous sommes rendus comptes qu’aucun d’entre nous ne l’avait lu…
-          ensuite, après un livre de Tatiana de Rosnay lors de notre deuxième rencontre, nous voulions quelque chose d’un peu plus polémique. Nous pensions qu’une discussion autour d’un livre du sulfureux Houellebecq ferait plus débat.


Finalement, il est apparu que nous sommes quasiment tous tombés d’accord sur la nullité de ce livre et de cet auteur… Heureusement qu’un ami, adepte de Houellebecq, avait fait le déplacement pour tenter de défendre l’auteur.


Mais pourquoi tant de haine me direz-vous ?


Tout d’abord à cause du propos même de ce livre. Il y est question de deux frères, deux magnifiques loosers aux non vies insipides. Le premier, Michel (tient donc), est un scientifique à la vie morne qui a pour ambition de créer un nouveau type d’êtres humains. Le second, Bruno, est un obsédé sexuel notoire qui tout le long du livre ne pensera qu’à tirer son coup, le plus souvent tout seul d’ailleurs…

J’en viens au deuxième point négatif. Si l’écriture de Houellebecq est assez fluide, simple et agréable, la récurrence de termes sexuels est vraiment fatigante à la longue. Fatigante car vaine et inutile… Je ne suis pas sûre que le fait de trouver dans un seul page cinq fois le mot « br*nler » apporte quoique ce soit au livre.

Houellebecq fait partie des auteurs portes paroles de toute une génération, au même titre que Beigbeder. Celle qui n’a pas connue les belles heures de mai 68 et qui n’aura pas profité des bénéfices en découlant. Une génération désabusée, toujours en quête de plaisirs mais au final désespérément frustrée et qui donne lieu à des livres sans intérêts.


Bref, cette première rencontre avec Michel Houellebecq a globalement été un ratage total et il y a fort à parier que la plupart d’entre nous, et je ne les blâmerai pas, ne rouvrirons jamais un de ses livres.


Mais, car il y a un mais, ce n’est pas mon cas… Je suis en effet tombée sur Extension du domaine de la lutte, écrit quelques années avant Les particules élémentaires et paraît-il son meilleur livre. Ce livre, plus court et beaucoup plus soft, s’est avéré à ma grande surprise plutôt agréable à lire, je vous en reparlerai d’ici quelques jours. Par ailleurs, on m’a également prêté La carte et le territoire que je vais tenter de lire.

Donc bilan des courses (et ça va en surprendre certains) : si j’ai détesté Houellebecq et ses particules élémentaires, il se pourrait bien que je révise mon jugement…


Allez, je vous laisse avec une autre facette du personnage : le Houellebecq chanteur. Enjoy !




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To do list (culturelle)

Puisque ce week-end je me suis retrouvée clouée au lit et que j'ai passé le plus clair de mon temps à dormir ou à regarder des films, il n'y aura pas de compte rendu cette semaine... 

Mais ces deux jours de repos forcé n'ont fait qu'exacerber mes envies du moment :

Visiter l'exposition Dans l'atelier des menus plaisir du Roi
aux archives nationales


Je ne connaissais pas le service des Menus Plaisirs, chargé d’organiser et de financer les spectacles et les fêtes de la Cour et qui employait les meilleurs artistes et techniciens de son temps, pour imaginer et réaliser les décors, costumes, machines et accessoires susceptibles de provoquer l’émerveillement des spectateurs. Les Menus Plaisirs étaient également sollicités pour la mise en scène des grandes cérémonies de pompes funèbres, dont l’exubérance même invitait à la méditation sur la vanité des gloires humaines. 

La sélection présentée permet de goûter au merveilleux de l’opéra français, d’admirer les grandes fêtes versaillaises ou d’impressionnantes décorations, dans l’écrin d’époque que constituent les salons rocaille de l’hôtel de Soubise. Tout pour me plaire quoi...


Aller voir True Gritt
le nouveau film des frères Cohen

J'aime les western. Si si... Ne me demandez pas pourquoi. Je trépigne donc d'impatience de découvrir ce western contemporain, réalisé par les frères Cohen qui plus est. 


L'histoire ? Celle de Mattie Ross, 14 ans, qui réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique incarné par Jeff Bridges. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf (Matt Damon), un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l'amour...




Terminer L'Oeil de la Lune


La suite du désormais célèbre Livre sans nom d'un Anonyme. J'en suis à la moitié de ma lecture et je ne suis pour l'instant pas déçue. Ce deuxième opus est encore plus déjanté que le précédent...


Tester le Horror Picture Tea

Un salon de thé qui n'en a pas l'air... Les tasses de thé et les pâtisseries y côtoient rock n' roll et tatouage. Plutôt cocasse non ? Seul hic, le salon est victime de son succès et est fréquemment en rupture de stock de pâtisserie. J'attends donc le moment propice...


Destiné à une clientèle exaspérée par l'ambiance Ladurée, le Horror picture tea propose, outre du thé et des gâteaux, des animations  originales : expositions d’oeuvres d’art, illustrations, tatouages, musique ... 

Séparateur - Grand
A suivre donc...

Ah et sinon, j'ai gagné chez La mite orange deux places pour la salon de l'Agriculture (j'entends déjà les soupirs exaspérés de certaines). Je vais donc aller me frotter au cul des vaches vendredi soir... A moi le vin, l'aligot et les bretzel !

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Club de lecture

N'oubliez pas notre club de lecture ce jeudi dès 18h30 ! Ce mois-ci, c'est toujours au Café livres que nous nous retrouverons, rue Saint Martin, dans le 4ème arrondissement, pour un échange qui s'annonce animé.




En effet, la lecture commune de ce mois de février n'était autre que Les particules élémentaires de Michel Houellebecq. Pourquoi ce choix ? Nous nous sommes aperçus lors de notre rencontre du mois dernier que nous étions tous plein de préjugés envers cet auteur sans toutefois n'avoir lu aucun de ses romans...



Certains auront-ils changés d'avis ? D'autres auront-ils renforcé leur mésestime de cet auteur sulfureux ? A voir...

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Le bal : ses expos, sa librairie et son brunch

Ce week-end, à l’occasion d’un petit brunch de Saint Valentin, j’ai pu découvrir le Bal

 

©Nicholas Calcott

Situé à deux pas de la place Clichy, cet établissement, créé à l’initiative de l’association des Amis de Magnum présidée par Raymond Depardon, est dédié à la représentation du réel par l’image, sous toutes ses formes : photographie, vidéo, cinéma, nouveaux médias.

 

Plus qu’un simple lieu d’exposition, le bal c’est également un café à la cuisine typiquement anglaise revisitée avec créativité par deux jeunes chefs franco-britanniques et une librairie spécialisée dans les ouvrages de photographie.

 

 

© Janeth Rodriguez-Garcia

 

En ce moment, le Bal propose l’exposition Cinq étranges albums de famille. Cinq artistes (Alessandra Sanguinetti, Emmet Gowin, Erik Kesselsralph, Eugene Meatyard, Sadie benning) y livrent à travers photos et films leur histoire familiale, leur perception de l’adolescence, du couple et de la famille.


© Alessandra Sanguinetti, Camila, 1999

Si j’ai plutôt apprécié l’exposition, je dois reconnaître que c’est surtout le lieu en lui-même qui m’a plu. Une architecture épurée, ouverte et une véritable histoire : celle d’une ancienne salle de bal des années folles. 

© Le bal

Mais ce que j’ai le plus apprécié fut de clore cette petite visite par un succulent brunch au Bal café à la carte so british. Au menu : des scones (délicieux), des œufs, du cheesecake, des pancakes, des rillettes et autres réjouissances anglaises qui ont ravies mes papilles. 

© Janeth Rodriguez-Garcia
 
Comptez environ 25 euros par personnes pour un plat, une boisson et un dessert. Et vivement les beaux jours que l'on puisse profiter de la terrasse ensoleillée !



Le Bal
6 impasse de la Défense
Paris 18 (Mo Place de Clichy

mercredi/vendredi 12H-20H
samedi 11H-20H
dimanche 11H-19H
nocturne le jeudi jusqu’à 22H
Fermé lundi et mardi

Entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite

4 € tarif plein
3 € tarif réduit (notamment pour les habitants du 18ème)



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Vis ma vie sans réseaux sociaux

Lundi dernier, je me suis ralliée à l'appel d'E-Milou. Le principe : se passer de réseaux sociaux tous les soirs pendant une semaine



Si ça peut sembler relativement simple pour certains, j'avoue que moi, j'aime bien papotter sur twitter avec des gens que je ne connais que virtuellement, que je ne connaîtrais peut-être d'ailleurs jamais dans la "vraie vie", mais avec qui mine de rien, je partage plus de goûts en commun qu'avec la plupart de mes connaissances...

Résultat des courses : presque un sans faute. Le seul petit fail a eu lieu mercredi soir sur twitter alors que je subissais regardais le foot avec the boy next door. C'est donc largement pardonnable non ? 

Pour facebook ça a été beaucoup plus simple vu que j'ai quasiment totalement délaissé ce réseau social là.

Et il faut dire aussi que le fait de n'avoir passé que deux soirées toute seule la semaine dernière a largement facilité les choses...

N'empêche que sur ces deux soirées j'en ai gagné du temps. Et ce temps je l'ai passé à faire des choses constructives. Donc je vais continuer. Peut-être pas tous les soirs mais je me suis déjà rendu compte hier soir que j'avais mis un certain temps avant d'ouvrir mon appli twitter une fois arrivée chez moi... 

A la place j'ai fait des baggels (quand je vous dis que c'est constructif) avec une recette trouvée sur Truc de Food, le super blog cuisine Niko.

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Sélection ~ Romans historiques

Si j’aime lire tout et n’importe quoi (enfin presque), je dois bien reconnaître qu’il est un genre que j’affectionne tout particulièrement : le roman historique. Qu’il soit classique ou plutôt polar, j’aime ces livres qui me transportent dans des époques qui me passionnent.

Petit tour d’horizon de mes auteurs et livres favoris :


Le plus romancé : Jean Teulé

Découvert grâce à Je, François Villon, superbe roman qui retrace la vie atypique de ce poète français médiéval trop peu connu, Jean Teulé ne m’a jamais déçu. Que ce soit avec Ô Verlaine, qui relate la vie anti-conformiste du poète ou le Montespan consacré au cocu le plus célèbre de la cours de Versailles, Teulé est un auteur à ne pas manquer.

Pour commencer : le Montespan



Le plus policier : Jean François Parot

Ce diplomate français est l’auteur de la série Nicolas le Floch, enquêteur au Châtelet au 18ème siècle qui en est déjà à sa neuvième enquête en dix années d’existence. La série fait d’ailleurs l’objet d’une adaptation pour France télévision (la saison 3 a été diffusée e décembre sur France 2)

Outre les enquêtes toujours très bien ficelées, on ne peut qu’apprécier la manière dont cet auteur passionné et toujours très documenté nous dépeint le mode de vie parisien du 18ème siècle. Un incontournable !

Pour commencer : L’énigme des blancs manteaux



Le plus "olé olé" : Une éducation libertine
Jean Baptise Del Amo

J’ai été très emballée par Une éducation libertine, prix Goncourt du premier roman,  qui retrace l'ascension et la chute d'un homme dans le Paris du XVIIIème siècle. L'asservissement du protagoniste à la chair apporte à ce livre une sensualité remarquable. Je déconseille d'ailleurs de le laisser entre des mains innocentes...

Del Amo, 26 ans seulement, possède une plume impressionnante : belle, poétique et fluide. 




Le plus dandy : Gyles Brandreth
et son Oscal Wilde détective 

Si l'idée même de ramener Oscar Wilde à la vie sous les traits d'un détective dans une série de fiction policière peut paraître un peu osée, il faut avouer que Gyles Brandreth a su me convaincre. Pourquoi ? Grâce à sa passion du célèbre dandy (qu'il connaît par cœur), à ses intrigues originales et documentées ainsi qu'à la pointe d'humour dont il parsème ses livres. Quant à son rôle de détective, rien de surprenant puisque dans la vie, Wilde était un grand ami de Conan Doyle dont il affectionnait tout particulièrement les enquêtes.

Cette série a également le mérite de réhabiliter Oscar Wilde, trop souvent perçu comme un libertin abonné aux scandales et de mettre en lumière, à côté de sa personnalité sulfureuse, le génie qui était le sien.


Pour commencer : Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles



Le plus sombre : La nuit de l’infamie
Michael Cox

Un roman éblouissant sur le thème de la vengeance.

Dans l'Angleterre victorienne du XIXème siècle, nous faisons connaissance avec Edward Glyver, séduisant jeune homme lettré, bibliophile passioné et fumeur d'opium à ses heures.

Elève à Eton, il est promis à un brillant avenir. Pourtant tout va s'effondrer. Accusé d'avoir volé un des plus précieux livres de la bibliothèque du collège, Edward va être renvoyé de l'école, humilié et va finir croupissant dans un cabinet de notaire londonien en tant que clerc.

A partir de là, Edward ne va avoir qu'une seule idée en tête : se venger de celui qui a détruit sa vie.

Tout commence donc par un meurtre purement gratuit par lequel Edward va tester sa capacité à tuer, se faire la main en somme. Mais alors qu'il était persuadé d'être passé inaperçu, un maître chanteur va pousser Edward à se confier à son meilleur ami.

Tout au long des 600 pages de ce roman, l'auteur nous relate la confession d'Edward, les raisons de cette vengeance à coups de rebondissements tous aussi inattendus les uns que les autres. A ne pas manquer...




La plus épicurienne : Michèle Barrière

Historienne, écrivain et membre du conseil scientifique de Slowfood France (mouvement pour la sauvegarde du patrimoine culinaire mondial), Michèle Barrière est réputée pour ses polars historico-gastronomiques.

A côté d'intrigues souvent rondement menées, elle s'attache à faire découvrir à ses lecteurs une certaine période à travers ses traditions culinaires. Chaque livre se clôt d'ailleurs par un petit cahier de recettes des plats mentionnés dans son récit.

A conseiller à tous les fans de cuisines et d'Histoire...

Pour commencer : Meurtres à la Pomme d'or



Voilà pour mes coups de coeurs romans et polars historiques. Je vous ferais grâce des auteurs archiconnus (et reconnus) comme Ken Follet (Les pilliers de la terre), ouUmberto Eco (Le nom de la rose) mais vous conseille vivement de tenter l'un de ces titres,  plus accessibles, vous m'en direz des nouvelles !


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Londres : les bonnes adresses {# 2 : shopping}

Deuxième partie du compte rendu, cette fois-ci consacrée aux boutiques qui m'auront valu d'être délestée de quelques centaines d'euros... 

Je suis entrée dans une bonne cinquantaines de boutique en l'espace de quatre jours. Je vous épargnerai les fameux topshop, primark, all saints et fcuk déjà maintes fois évoqués.

J'ai en revanche sélectionné mes trois adresses coup de cœur qui seront désormais un passage obligé lors de mes séjours londoniens. 

Berty & Gerty
69 & 90 The West Yard,
Camden Lock Market
 
Berty & Gerty c'est une petite boutique vintage qui propose une sélection de pièces très pointues mais vraiment abordables. 
La boutique se divise en deux parties. En bas : les accessoires avec des paires de bottes, des sacs, bijoux et lunettes de soleil sublimes et en excellent état. En haut : des vêtements pour hommes et femmes. 

Je ne quitte déjà plus les jolies bottes en cuir que j'y ai déniché pour 35 £...


Blondie Vintage
114-118 Commercial Street

Du vintage toujours (d'ailleurs c'est dingue comme les boutiques y sont plus agréables qu'à Paris) pour un prix un petit peu plus élevé que l'adresse précédente. 

Cette boutique du quartier de Spitafield (mon préféré) ne propose que des accessoires mais tous sont d'excellente qualité, difficile d'en ressortir les mains vides. Je recommande d'ailleurs les chapkas...

Quelques mètres plus loin on trouve la boutique Absolute vintage, plus abordable mais nettement plus bordélique avec ses centaines de paires de chaussures et de modèles de vêtements... Je n'aime pas fouiller donc j'ai passé mon tour mais elle ravira les amatrices de la frippe.


Chain Reaction
208 Chalk Farm Rd
Camden
Retour à Camden town avec cette petite boutique de babioles kitchs orientées années 50 en tout genre.
 
Des livres humoristiques, des mugs à fleurs, des agendas vraiment mignons, des magnets ou autres ustensiles de cuisines à des prix très abordables. 

Idéal pour ramener quelques cadeaux (et surtout pour s'en faire à soi-même...).



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