Plastic bag is dead !

Ma petite lubie du moment c'est les sacs en toile.  

Jolis, tendances, multi-fonctions et écolo, ils ont tout pour eux. Au départ pensés pour remplacer les sacs de courses en plastiques, ils ont désormais trouvés leur place dans nos gardes robes.

Voici une petite sélection de mes modèles préférés :

Cheap but chic

Alphabet bags
12 £ (soit environ 11,5 €)

The Notting Hill shopping bag

4 £ (environ 4,60 €)

Tendance

Rough Trade, le fameux label londonien

5 £ (environ 6 €)

Bonjour Vous

Etsy

10 $ (environ 7 €)

Indécence

Olympia le Tan chez Colette

200 € (argh !)

Et vous, les sacs en toile, vous aimez ça ?

Quelques idées pour le week-end

Vendredi

Pourquoi ne pas commencer le week-end avec un concert qui s'annonce rock n roll ? 

Alors rendez vous dès 23h30 à la Nuit sonique de la Grande Halle de la Villette pour admirer Beth Dito, chanteuse de Gossip, qui présentera son projet solo sur scène. Pour l'avoir vu sur scène avec son groupe il y a quelques années, je vous assure que c'est une expérience à ne pas louper...

Réservation ici et là.

Je vous conseille également de prolonger l'expérience du Festival Villette Sonique tout au long du week-end. Des concerts gratuits et en plein air vous seront proposés. A noter plus particulièrement, le génial Caribou samedi à 18h00.

Programmation complète ici.

Samedi 

L'association Antécia propose cette année encore un chouette parcours culturel et scientifique au coeur du 17ème arrondissement. Naturalistes, mathématiciens, physiciens, ils sont nombreux à avoir donné leur nom aux établissements scolaires ou aux rues de Paris : La Condamine, Clairaut, Nollet... Mais qui sont-ils ? 

Expériences et observations permettrons d'illustrer le parcours qui plaira j'en suis sûre aussi bien aux petits qu'aux grands !

Rendez-vous dès 14h30 au 45 bd des Batignolles devant le lycée Chaptal. 

Durée 2h00 - Prix : 14 € 

Réservation conseillée au 01 42 60 54 43

Dimanche 

Bruncher c'est bien, bruncher en musique c'est mieux. Rendez-vous donc à la Bellevilloise pour un jazz brunch. Au menu, le Cerise Quartet qui vous servira un jazz frais où la contrebasse rencontre l'accordéon. 

Côté brunch, boissons à volonté, viennoiseries, fromage, charcuterie, une sélection de plats et de desserts. 

Formule concert + brunch : 29 euros

Et vous, vous faites quoi ce week-end ?

Et la palm dog est attribuée à...

Si l'on connait tous la prestigieuse Palme d'or décernée chaque année à l'issue du Festival de Cannes ( et qui pour ma part m'ennuie profondément), on connaît moins la Palm Dog. 

Ce prix, très sérieux, a pour objet de récompenser le canidé auteur de la meilleure performance cinématographique, toutes catégories confondues.

 

Cette année, le jury composé de journalistes britanniques (qui d'autres) a décidé de récompenser Uggy, Parson Russell Terrier de son état, pour sa performance dans The Artist de Michel Hazanavicius et pour lequel Jean Dujardin a obtenu dimanche soir le prix d'interprétation masculine. L'acteur a même reconnu «Bah le chien, c’est une star ! Il a dix, douze films déjà. Non c’est vrai, il est vraiment super en place. Il fait des choses incroyables, il fait du skateboard tout seul ! »

Uggy succède à des confrères plus que talentueux. Parmi eux, Boss, boxer du film Tamara Drewe ou encore le caniche noir d’Inglourious Basterds.

Le lauréat s'est vu décerner ce sublime collier porté à merveille par Charlotte Rampling.

Ce week-end, c'est à vous de lire !

La deuxième édition du festival A vous de lire aura lieu ce week-end. Cette année, ce sont les thèmes de la correspondance et de la littérature ultra marine qui seront mis à l'honneur.

A l'heure où plus d'un tiers des français n'ouvre jamais de livres (quels qu'ils soient), A vous de lire, à l'instar de Paris en toutes lettres, a pour objectif de réconcilier les français avec la lecture. Le programme très fourni et surtout national devrait permettre à chacun de trouver son bonheur. 

La nouveauté pour cette deuxième édition : le train Littératour qui sillonnera la France et proposera une exposition gratuite sur l'histoire de l'écrit, des tablettes d'argile aux tablettes numériques. 

En plus des trois voitures dédiées à l’exposition, deux voitures conférences et deux voitures classées de l’Orient Express complèteront ce train, long de plus de 300 mètres. Le public sera accueilli à bord de ces voitures pour participer à des rencontres littéraires avec des auteurs invités et découvrir ou redécouvrir la littérature de chaque ville-étape.

Gonzague Saint Bris recevra ainsi des auteurs pour son café littéraire quotidien, de 12h30 à 13h45, parmi eux on notera Adrien Goetz, Irène Frain, Franck Ferrand et bien d'autres. 

Le train sera, entre autres, le 26 mai à Lyon Perrache, le 28 mai à Marseille, le 30 à Bordeaux et le 6 juin à Lille.

Pour ce qui est des manifestations, l'une d'entre elles a forcément retenu mon attention. Il s'agit d'une lecture sur le thème « La correspondance au temps des rois et de la Cour de Versailles », au château de Versailles donc. Les lectures auront lieu dimanche après midi dans le domaine de Marie Antoinette (au Temple de l'Amour notamment). C'est Brigitte Fossey, Charles Gonzales et Catherine Sauval (Sociétaire de la Comédie-Française) qui officieront.

Vous trouverez le programme dans son intégralité sur le site du festival.

Vous en serez ?

Un institut beau comme là-bas

Il serait dommage d'oublier que sur ce blog il est question de culture mais également d'autres futilités...

Il y a quelques temps de ça, désespérée de trouver une esthéticienne compétente sur Paris et située non loin de mon travail, je m'en suis remise à google. Oui on fait mieux niveau conseil je sais. Et pourtant...

C'est ainsi que j'ai découvert l'institut Amel l'orientale.  

 

Plus qu'un simple institut, Amel l'oriental c'est aussi un hammam chaleureux, dénué de fioritures et bien loin des habituels clichés parisiens. Ici c'est convivial, ça sent bon l'orient. La pudeur et les petites manières sont à bannir de cet espace réconfortant exclusivement réservé aux femmes. Mais ne soyez pas surprises lors de votre prise de rendez-vous de tomber sur le patron, rassurez-vous, il ne va pas plus loin que l'accueil.

Côté soins et épilations, les esthéticiennes sont toutes expérimentées et très compétentes (je vous conseille la merveilleuse Souilla). Je n'en avais d'ailleurs jamais rencontré de si habiles avec la cire orientale. Je ne vous dirai pas qu'elles ne vous feront pas de mal, mais ça sera vite fait et surtout bien fait.

Comptez 35 euros pour un forfait découverte comprenant l'entrée au hammam avec gommage au savon noir. Les peignoirs, serviettes, savon noir, tongs et ghassoul sont fournis (gants de crin, thé, gâteau, bouteille d'eau offerts).

Pour une épilation, 19 euros pour les demis jambes ou encore 27 euros le maillot brésilien à la cire orientale. Si vous optez pour une cire traditionnelle, c'est bien sûr moins cher.

Pour les soins, 29 euros pour un soin flash sachant que l'institut utilise en priorité des produits bio et naturels. Le soin dépendra du diagnostic de peau qui sera effectué au préalable. 

Institut Amel l'orientale

137, avenue Jean Jaurès

Paris 19ème, Métro Ourcq ou Laumière (ligne 5)

Tel : 01 42 06 60 52

Site web 

Les photos ont été empruntées au site web Amel l'orientale

La compagnie des menteurs, Karen Maitland

J'aime les romans historiques, c'est un fait. Pour la petite histoire, il faut savoir que je suis venue aux romans historiques grâce au Nom de la Rose, j'aime l'obscurantisme médiéval et je suis toujours à l'affut de livres qui pourront m'y plonger.

Ce fut le cas avec La compagnie des menteurs de Karen Maitland. Nous sommes en 1348, la peste s'abat sur l'Angleterre. Les habitants, en proie à la panique, tentent de survivre et fuient à la recherche de contrées non encore touchées par la contagion. 

Parmi eux, une compagnie de neuf personnes se forment. Neuf personnages singuliers et que tout oppose : un vendeur de relique défiguré, un magicien taciturne, un conteur manchot, une jeune voyante, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa jeune femme enceinte. 

Bien sûr, leur périple va être accompagné d'événements tragiques. Un des voyageurs se retrouve pendu, un autre démembré et un troisième poignardé... Le groupe vivant en autarcie, il se pourrait bien que l'assassin se trouve parmi eux...

J'ai trouvé dans ce livre à peu près tout ce que j'y cherchais : une ambiance sombre, un suspense constant, un récit très bien documenté (historiquement parlant) et un coup de théâtre final que je n'ai pas vu venir un seul instant. J'oserai dire qu'on frôle presque le roman historique parfait ! D'un côté, avec une maison d'édition telle que Sonatine, valeur sûre dans le domaine du sombre, je ne m'attendais pas à autre chose.

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde avec ce livre qui m'a donné envie de me tourner à nouveaux vers mes premières amours. Ne soyez donc pas surpris de lire quelques chroniques sur ce même type de livres dans les semaines qui arrivent...

La compagnie des menteur, Karen Maitland
Chez Sonatine
571 pages

Little Italy caffe, la meilleure pasta de Paris

Je ne sais pas si c'est l'arrivée imminente de l'épreuve du bikini qui veut ça mais j'ai très envie de vous parler bouffe en ce moment...

Après un hot dog typiquement New Yorkais, c'est un quartier entier de New-York que l'on retrouve en plein Paris au Little Italy Caffe rue Montorgueil. 

Au Little Italy, tout est appréciable. Le lieu tout d'abord à la taille modeste mais conviviale. Le décors est sobre mais la touche de dolce vita n'est pas oubliée. L'accueil ensuite, très sympathique et professionnel. J'ai particulièrement apprécié le sublime accent italien du serveur qui s'est occupé de nous et qui a été d'excellent conseil aussi bien sur les plats que sur le vin.

Je vous recommande chaudement l'antipasti composé de légumes braisés et de mozzarella di Buffala (certainement la meilleure que j'ai pu manger jusqu'à présent). Les lasagnes sont également très bonnes. Et côté vin, le vin rouge des Pouilles est à tomber... Seul petit bémol : le tiramissu un peu trop sucré.


Little Italy Caffe
92 rue Montorgueil
Paris 2ème

Un hot dog comme à New York

Du moins je suppose puisque je n'ai jamais mis un pied dans la grosse pomme...

C'est chez Mosaïque - Pat's Hot Dog, en plein cœur du marais, qu'il est possible de déguster sur le pouce et pour la modique somme de trois euros, un hot dog typiquement américain et absolument succulent. 

Ce petit boui-boui niché rue du Roi de Sicile, ne paye pourtant pas de mine. Je ne l'avais d'ailleurs jamais remarqué jusqu'à ce qu'on m'en parle...

Crédits photo : Glamour.com

Pain brioché, oignons confis, saucisse, oignons frits, french mustard et pickles, nous sommes donc loin du hot dog baguette français.

Vous pourrez également opter pour un hot dog tex mex (plus relevé) ou alsacien à base de ... choucroute ! Personnellement je ne m'y suis pas risquée...

La Mosaïque - Pat's Hot dog

56 rue du Roi de Sicile

Paris 4ème

Les accessoires de la lectrice

Parce qu'une bonne lectrice est avant tout une lectrice bien équipée, voici une petite sélection de gadgets à garder à portée de livre !

Les marques pages

Chez The bird on the wire (of course), 4,90 euros

Existe aussi en gris et en jaune

♥

Chez Anyday Lovely, 3,60 euros

Les carnets

Pour garder une trace de tous les livres qu'on veut lire, 

de ceux qu'on a déjà lus, de nos passages préférés... 

Chez The bird on the wire, 13,90 euros

♥

Ce Moleskine Book Journal me fait de l'oeil depuis bien trop longtemps.

Organisé de manière alphabétique, il comporte aussi un planning et une section 

vierge à personnaliser. Il est également vendu avec une planche d'autocollants 

afin d'illustrer ses notes.

Futile mais indispensable n'est-ce pas ?

Chez Amazon (entre autres), 18,53 euros

Pour les lectrices numériques

Une housse pour kindle dessinnée par Diane Von Furstenberg, rien de moins.

Elles se sont d'ailleurs vendues comme des petits pains à leur sortie l'an dernier.

Vous pouvez néanmoins en trouver d'occasion...

Ça me donne presque envie de passer au livre numérique !

Chez amazon, prix selon les vendeurs

Et vous lectrices, quels sont vos accessoires indispensables ?

La carte et le territoire...

La seule manière pour Houellebecq de décrocher un Goncourt était-elle d'édulcorer son style ?

C'est la question que je me suis posée en refermant La carte et le territoire, prix Goncourt 2010 (je précise au cas où vous auriez passé ces derniers mois sur une autre planète que la notre). 

La base de ce roman est pourtant semblable aux autres livres de Houellebecq puisqu'il y est question de Jed Martin, artiste un peu paumé qui subit sa vie plus qu'il ne la décide. Il connaîtra pourtant son heure de gloire notamment en photographiant des cartes Michelin puis en dressant le portrait de travailleurs dans l'exercice de leurs fonctions. Mais entre ses déboires amoureux, le mal-être de son père et le mystère qui plane autour du suicide de sa mère, c'est bien d'un looser, figure chère à Houellebecq, qu'il s'agit.

Dans ce livre, qui par certains égards se rapprocherai presque d'une encyclopédie, Houellebecq se plaît à jouer au pédagogue (tout en ayant puisé ses sources sur Wikipédia, cf. la polémique qui a entouré la sortie du livre). En le refermant, vous n'ignorerez par exemple plus rien de la ville de Beauvais ou des mouches et de leur croissance...

L'autre originalité du livre, qui a d'ailleurs contribué à me le faire apprécier, est que Houellebecq y incarne un personnage à part entière. L'auteur joue d'ailleurs avec tous les préjugés qui entourent sa personne : un écrivain misanthrope, taciturne, seul et profondément dépressif qui vit seul au fin fond de l'Irlande et qui va connaître une fin plus que funeste.

Seulement voilà, pour avoir lu deux autres livres de Houellebecq peu de temps avant de m'attaquer à celui-ci, je me suis retrouvée quelque peu perdue. Si le style cru des particules élémentaires m'avait agacé et le cynisme d'extension du domaine de la lutte m'avait enchanté, je n'ai retrouvé ici aucune trace de la subversion propre à Houellebecq. Certes il y a une mort violente et plutôt répugnante dans ce livre, mais nous sommes loin de la critique acerbe de la société à laquelle Houellebecq pouvait se livrer dans ses précédents livres.

A tel point qu'à la fin on se demande : tout ça pour quoi ? Pour un Goncourt certainement. 

Alors non, je ne dirai pas que je n'ai pas aimé ce livre, j'en ai même plutôt apprécié la lecture, je déplore juste le peu d'engagement que j'ai pu y trouver et cette sensation de me retrouver avec une version édulcorée entre les mains.

En tout cas, me voici quand même réconciliée avec ce cher Michel, ce n'était pourtant pas gagné d'avance...

Michel Houellebecq par Maxppp