The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Les cheveux longs... en action

Voilà déjà plus d'un mois que mes extensions ont été posées. Passé les quelques jours de plénitudes qui ont suivi la pose (à me regarder dans le moindre miroir, la moindre vitre qui croisait mon chemin), il a bien fallu que j'apprivoise mes nouveaux cheveux made in India. Pas facile en effet de se retrouver du jour au lendemain avec 125 mèches de cheveux épais et secs quand on a un cheveu fin à tendance grasse...


Puisque les seules consignes qui m'avaient été données consistaient à laver mes cheveux avec un shampoing bio et à les brosser avec une brosse adéquate, je ne suis pas allée chercher plus loin. Pas étonnant me direz-vous que les premières semaines se soient avérées plus que laborieuses. J'avais l'impression qu'on m'avait posé un ballot de paille sur la tête avec cette espèce de masse sèche qui me faisait office de chevelure.

Et petit à petit, j'ai réussi à des dompter. Voici comment :

Le shampoing

J'alterne deux shampoings bios aux prix tous riquiqui mais à l'efficacité réelle A ce propos, grâce aux extensions je suis définitivement convertie aux shampoings bios. Si au départ les cheveux, dépourvus de silicones ont l'air de faire la tête, au bout de quelques shampoings ils deviennent doux et brillants naturellement.


Shampoing brillance Lovea Bio à l'huile d'argan du Maroc - Environ 5 € en grandes surfaces
Shampoing Cattier Usage Fréquent au Soluté de Yogourt - Entre 6 et 7 € en magasins bios et chez monoprix

Et comme j'ai les cheveux gras, j'ai "investi" dans un shampoing sec qui est devenu le nouvel amour de ma vie et dont je risque de ne plus pouvoir me passer. Je gagne facilement une journée, un véritable luxe vu le temps que je consacre désormais au lavage de mes cheveux...


Shampoing sec Batiste ♥ - 4,95 € chez Beauty Monop

L'après shampoing

Malgré le peu de considération que je peux avoir à l'égard de la marque L'oréal j'ai quand même décidé de tester la gamme Ever sleek. Les produits de cette gamme sont formulés sans sulfates, sans silicones et sans parabens et attention : ils ne seraient pas testés sur les animaux et ne contiendraient pas de sous produits animaux. Une vrai révolution chez L'Oréal...



Ce conditioner est bien mais sans plus. Son effet lissant n'est pas flagrant mais sans silicones ça n'a rien d'étonnant... Je ne pense pas le racheter une fois que je l'aurai terminé.

Revitalisant Lissage Intense EverSleek de L'Oréal - Environ 7 € en grandes surfaces

Le masque

Je suis restée dans la gamme Lovéa bio (un vrai coup de cœur donc) avec ce masque hydratant et réparateur au monoï. Il n'a pas d'effets extraordinaires sur les cheveux mais au moins il ne les allourdis pas et ça, c'est déjà bien.



Masque hydratant et réparateur au monoï de Tahiti Lovéa bio - Environ 7 € en grandes surfaces

Les soins et autres sérums

C'est là que les choses se corsent. une fois les cheveux lavés, comment les transformer en crinière brillante et domptable ? Ces deux produits ont accompli des miracles sur mes cheveux de shiva. J'en use et abuse matin et soir...



Crème de jour végétale Phyto 9 pour cheveux ultra secs - Environ 11 € en parapharmacie
Elixir concentré de nutrition Dessange - Environ 7 € en grande surface

Les finitions

Pour parfaire tout ça, un petit coup de laque Elnett (cette odeur...) et voilà !

Laque Elnett satin brillance Diamant L'Oréal - Environ 7 € en grandes surfaces

Voilà comment je suis passée d'un simple shampoing tous les trois jours à une véritable routine de soin...

Quelle est la votre ?
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Chic, c'est la rentrée !

Certes les vacances sont bel et bien terminées, mais quand on cherche bien, que l'on fait abstraction du soleil qui fait la gueule et des parisiens aussi d'ailleurs, on se rend compte que les occasions ne manquent pas de s'en réjouir, culturellement parlant j'entends. Voici les miennes.

Santigold en concert à la Gaité Lyrique le 6 septembre


La new-yorkaise, anciennement connue sous le nom de Santogold, viendra présenter à la Gaité Lyrique son deuxième album qui s'annonce aussi réussi que le précédent. J'ai vraiment hâte de voir celle que tout le monde présente comme une bête de scène. Vous n'avez pas encore pris vos places ? C'est dommage car c'est complet... mais vous pouvez quand même vous consoler en écoutant ce premier extrait.


Le dernier James Frey...



...qui s'annonce être un excellent cru, subversif à souhait. L'histoire ? Celle d'un Jésus Christ dans le New-York du XXIème siècle.

« Dans ce livre, j'essaye d'imaginer l'histoire telle qu'elle serait si le Messie, ou Jésus-Christ, était toujours vivant et vivait à New York en plein XXIe siècle. À quoi est-ce qu'il ressemblerait, en quoi est-ce qu'il croirait, comment est-ce qu'il vivrait ? Il aurait des liaisons avec des hommes, engrosserait les filles, il soignerait les malades et pratiquerait l'euthanasie…
Et vous, que feriez-vous si vous le rencontriez ? Mon but n'était pas de réécrire l'histoire du Christ. Je voulais créer une nouvelle mythologie, une qui ait du sens dans un monde d'armes nucléaires, de connaissances scientifiques avancées, d'Internet, de tests et de manipulations génétiques, un monde où l'on ne considère plus l'homosexualité comme un choix. Ce que je voulais, c'était raconter une histoire, faire une oeuvre d'art qui prenne tout son sens dans un monde sur lequel nous savons des choses que les gens ou les écrivains ne pouvaient pas savoir, ni même imaginer, il y a 2000 ans. Ai-je atteint mon but ? Les lecteurs, le temps, et l'Histoire me le diront. » James frey

L'expo Diane Arbus au Jeu de Paume


Dès le 18 octobre, le Jeu de Paume nous proposera la première rétrospective française dédiée à la photographe. Une rétrospective de grande ampleur puisque c'est plus de 200 clichés qui seront présentés, ses photos les plus emblématiques mais également des clichés jamais présentés en France.

L'occasion d'admirer ses portraits de couples, d’enfants, de forains, de nudistes, de familles des classes moyennes, de travestis, de zélateurs, d’excentriques ou de célébrités dont la simplicité peut déstabiliser.

Et vous, qu'avez-vous de prévu pour cette rentrée ?
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We love green, le festival de musiques actuelles éco-conçu

Je ne suis pas une écolo acharnée...

Certes, je tris mes déchets (du moins j'essaie), je privilégie les transports en commun (n'ayant pas le permis de conduire), je prends des douches (n'ayant pas de baignoire), mais ça s'arrête là.

Si j'ai bien conscience qu'il est temps d'agir, je ne me reconnais pas dans tous ces mouvements politiques ou non qui prônent la préservation de l'environnement, le développement durable ou encore la consommation responsable.  Je demeure donc dans mon ignorance et ne sais pas trop quoi faire pour faire mieux.


Et c'est là qu'apparaît We Love Green, le premier festival français de musiques actuelles éco-conçu imaginé par We Love Art, Because et Corida. Allier la musique et l'art en général pour sensibiliser des paumés comme moi au développement durable, je dis banco.


Le festival se tiendra les samedi 10 et dimanche 11 septembre prochain dans le sublime Parc de Bagatelle en plein cœur du Bois de Boulogne. 
 
Au programme : des concerts (avec entre autres Metronomy, Peter Doherty, Selah Sue, Soko ou encore Of Montreal), des projections de films, des jeux, des ateliers green, des découvertes artistiques, le tout en plein air.


Et les organisateurs ont pensé à tout puisqu'ils vous proposent de mettre la main à la pâte en devenant bénévoles le temps du festival. Plusieurs types d'activités sont proposées : billetterie, assistance loges, accueil, construction de mobilier green etc.


Toutes les informations : ici !


Et vous la vie en green, ça vous parle ?

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La gifle ~ Christos Tsiolkas

Ou comment une gifle, donnée à un sale gosse, va influer sur une dizaine de vies et me laisser complètement perplexe...


Nous sommes à Melbourne. Lors d'un barbecue entre amis, Harry gifle un enfant qui n'est pas le sien, un petit garnement un peu trop vif qui menaçait de blesser son fils. Cet incident qui, il y a quelques années, serait passé inaperçu, va se transformer en véritable scandale dans ce petit cercle d'amis. A travers une dizaine de personnages, entre autres l'auteur de la gifle, la mère de l'enfant et leurs familles, l'auteur va nous décrire les incidences de cet acte sur leurs vies respectives.


"Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d'un Don DeLillo ou d'un Jonathan Franzen." Oui c'est ce qu'on nous promet avec la lecture de ce livre...

Et bien nous en sommes loin. C'est assez rare que j'abandonne un livre en cours de lecture. J'ai refermé celui-ci après en avoir lu un peu plus de la moitié. Ni révélation, ni gifle, ni coup de poing, juste un énième roman qui relate des histoires de couples, de familles, qui dépeint une société qui, entre racisme et violences physiques, n'est pas rose (wouah quelle découverte). Rajoutez un petite pointe de sexe et vous arriverez à un bouquin n'a vraiment pas grand intérêt.

Les personnages sont tous détestables, aucun ne m'a semblé digne d'intérêt. On nage en plein clichés : le sale môme tellement materné que sa mère, elle-même maltraitée par son mari alcoolique et artiste raté (ou vice versa), continue d'allaiter alors qu'il a 4 ans ; le type à qui tout réussi qui fume ses joints autour de sa belle piscine, qui trompe bien sûr sa femme et profite de ses cinq à sept pour sniffer un peu de coke avec sa maîtresse et finit par gifler un gosse ; les aborigènes qui, pour couronner le tout, sont convertis à l'islam histoire de montrer que oui, la société australienne renie non seulement les aborigènes mais en plus elle est islamophobe (sans blague)...

Alors oui, c'était peut-être le but de Tsiolkas : nous mettre devant les yeux une réalité qui dérange. J'ai envie de dire "Pourquoi pas ?" mais tout dans ce livre sent le déjà vu.

Grosse déception donc...


"La confiance, ça se limite à la famille. Point barre. Et encore, pas toujours."


La Gifle, de Christos Tsiolkas
Chez Belfond
480 looooongues pages


A suivre :


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Chez Ginette de la Côte d'Azur, on mange bien

Aujourd'hui je vous emmène, non pas sur la Côte, mais au pied de la butte Montmartre, chez Ginette.


C'est en 1923 que Ginette, tout droit débarquée de sa Côte d'Azur natale, ouvre sa ginguette sur les pentes de la buttes Montmartre dans l'idée de faire danser le quartier. Aujourd'hui Ginette n'est plus mais les nouveaux propriétaires ont entrepris de restaurer le lieu à l'identique. La déco est chaleureuse, méridionale, on s'y sent bien. 



Mais qu'est ce qu'on y mange ? Une cuisine traditionnelle française, sans grande originalité certes mais préparée avec goût et servie avec le sourire ! J'avais opté pour le magret de canard sauce au miel accompagné d'un délicieux gratin dauphinois et je me suis régalée. Pour le dessert, je vous conseille les crêpes qui sont vraiment bonnes. Et le vin rouge en pichet est excellent (c'est suffisamment rare pour être relevé).

Le restaurant, situé juste en haut des marches du métro Lamarck-Caulaincourt (au 101 rue Caulaincourt), est ouvert tous les jours de 9h à 2h du matin, parfait pour les grosses faims tardives.


A noter : juste en dessous du restaurant, en descendant quelques marches vers le métro, vous tomberez sur Les dessous de Ginette, une ancienne maison close reconvertie en bar lounge. Pour la petite histoire, lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands l'avaient réquisitionnée pour en faire leur "lieu de détente". L'établissement est actuellement en cours de rénovation mais d'ici quelques semaines, les parisiens pourront à nouveau investir les banquettes, en tout bien tout honneur bien sûr !


Chez Ginette
101 Rue Caulaincourt
75018 Paris

01 46 06 01 49


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Mille morceaux ✮ James Frey

Ou la fausse confession d'un junky qui veut s'en sortir...


James (Frey) se réveille dans un avion, le tête défoncée au propre comme au figuré, sans argents, sans papiers. Il ne sait pas d'où il vient, encore moins où il va. James a 23 ans, il est alcoolique, drogué et délinquant... depuis dix ans.

Deux possibilités s'offrent à lui : continuer de se détruire et mourir ou accepter d'être conduit dans un centre de désintoxication et vivre. Il choisira la seconde option.

Dans cette "autobiographie", James Frey nous relate sa vie dans le centre. Les personnages hauts en couleur qu'il y rencontre, les amitiés qu'il va nouer, l'amour qu'il va croiser. Mais aussi l'enfer du sevrage, le découragement, cette envie irrépressible de boire, de fumer du crack...


J'ai découvert James Frey avec L.A. Story, lu et adoré il y a quelques semaines de ça. Tellement adoré que je me suis ruée sur Mille morceaux en l'apercevant sur les étagères de la bibliothèque. En plus d'une réelle envie d'en lire plus de cet auteur, la curiosité m'a aussi poussé à ouvrir ce livre qui a suscité une véritable polémique aux Etats-Unis lors de sa sortie. 

James Frey, qui rencontrait beaucoup de difficultés pour faire éditer ce livre, a décidé de le présenter comme une autobiographie, le récit brut d'une expérience réelle. Son passage dans l'émission d'Oprah Winfrey dans laquelle il relate cette histoire qu'il s'approprie totalement lui a d'ailleurs valu d'être porté aux nues par les médias américains.

Quelques mois plus tard, un site internet découvre la supercherie et la rend public. Oprah réinvite alors Frey pour le livrer à un lynchage public. A tel point que des lecteurs ont souhaité obtenir des dommages et intérêts suite à cette tromperie...

James Frey - Photo : André Pichette, La Presse

Je ne m'attarderai pas plus longtemps sur cette polémique. Si en effet ces agissements ne sont pas tout à fait conformes au code de déontologie auquel les auteurs devraient se soumettre (j'ai dit devraient), on les oublie vite dès lors que l'on ouvre ce livre.

Il s'en dégage une force, une souffrance et une rage incroyable. Le récit est d'une dynamique rare, notamment grâce au style de James Frey, grand avare de ponctuation (les dialogues ne sont pas mis en formes).

Plus que le récit d'un sevrage, c'est une véritable lutte contre soi-même que décrit James Frey ici. Car si la dépendance est un enfer, son premier ennemi, le plus dangereux, c'est lui-même. Le roman oscille alors entre la description de la vie quotidienne d'un centre de désintoxication et la bataille que James se livre à lui-même.


De la rage et de la souffrance donc, mais aussi beaucoup d'émotion et de sentiments forts, proportionnels au manque et au désespoir que les pensionnaires ressentent.


Alors si vous n'avez toujours pas lu James Frey, remédiez-y...


Ah et pour la petite histoire, Oprah a de nouveau invité James Frey dans son émission pour la sortie de son prochain livre qui s'annonce tout aussi subversif que les autres. Dans ce livre intitulé The Final Testament of the Holy Bible il sera question d'un Jésus Christ qui "aurait des liaisons avec des hommes, engrosserait les filles" et "soignerait les malades et pratiquerait l'euthanasie"... Sortie le 24 août, attention ça va jaser !


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