Dans le domaine culturel comme ailleurs, chaque nouvelle saison apporte avec elle son lot de nouveautés. Et côté expos, le printemps nous gâte !
Petit tour d'horizon non exhaustif des expos à ne pas rater cette saison.
Stanley Kubrick, l’exposition à la Cinémathèque
Du 23 mars au 31 juillet
Commençons par la plus attendus et la plus médiatisée. Une fois n'est pas coutume, cette exposition n'est pas une création des équipes de la Cinémathèque mais une exposition itinérante que l'on doit au Deutsches Filmmuseum de Francfort qui l’a conçue en 2004 en collaboration étroite avec Christiane Kubrick, Jan Harlan et The Stanley Kubrick Archive à Londres.
Le fonds d’archives de Stanley Kubrick renferme de nombreux et précieux documents de travail : scénarios, correspondances, documents de recherches, photos de tournages, costumes et accessoires. L’exposition, film après film, inclue les projets non aboutis : le Napoléon, que Kubrick envisageait de réaliser, ou encore son projet de film sur les camps, Aryan Papers. Ainsi elle permet d’entrer dans l’envers du décor et de mieux comprendre les intentions narratives et techniques de celui qui fut un véritable démiurge du cinéma mondial, à la fois secret et fascinant.
L’exposition sera accompagnée d’une rétrospective des films de Kubrick, de publications diverses, livres, numéros spéciaux de magazines consacrés à l’auteur de Docteur Folamour, Lolita et Full Metal Jacket, de nombreuses conférences et tables rondes.
Madame Grès, la couture à l'œuvre au Musée Bourdelle
Du 25 mars au 24 juillet
Il s'agit de la première rétrospective consacrée à ce génie de la haute couture française, Alix Grès plus connue sous le nom de sa griffe Madame Grès.
Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : l'exposition réunit quelque quatre-vingts pièces provenant du musée Galliera et de collections privées, ainsi qu’une cinquantaine de photographies originales.
Brassens ou la liberté à la Cité de la musique
Du 15 mars au 21 août
Brassens est installé dans la mémoire collective avec l’image parfois consensuelle du père tranquille que l’on chante en famille au coin du feu, celle de l’ami qui nous rassure parce qu’il nous parle d’un monde où les amoureux se bécotent sur les bancs publics, où les croquants vont en ville à cheval, où Margot dégrafe son corsage pour donner la gougoutte à son chat.
La Cité de la musique a voulu, au-delà des images stéréotypées, le faire découvrir sous un angle inédit et parfois surprenant. Elle a demandé au dessinateur et auteur Joann Sfar, (le chat du rabin) ainsi qu’à la journaliste Clémentine Deroudille, de transmettre leur passion pour Brassens.
Le parcours est à la fois ludique et didactique, incitant à la déambulation au milieu d’une forêt d’arbres, où le public découvrira des documents inédits, manuscrits et carnets exceptionnellement confiés par la famille et les proches du chanteur, et également des archives audiovisuelles et radiophoniques, des photographies, des guitares.
A noter aussi, l'organisation d'un concours d'imitation sur dailymotion : le championnat du monde des Brassens, avec moustache obligatoire of course ! Chaque mois, les 10 videos les plus plébiscitées seront diffusées dans le cadre de l'exposition.
Manet, inventeur du Moderne au Musée d'Orsay
Du 5 avril au 3 juillet
Plus qu’une rétrospective monographique, l'exposition entend explorer et éclairer la situation historique d’Edouard Manet, entre l’héritage réaffirmé du romantisme, l’impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque.
Cette exposition repense également les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique. Car la modernité est aussi affaire d’inscription, voire d’opposition. Le parcours s’attarde donc sur l’enseignement de Thomas Couture, l’impulsion de Baudelaire, la réforme de l’art religieux, l’imaginaire érotique, l’art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.
Cette exposition repense également les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique. Car la modernité est aussi affaire d’inscription, voire d’opposition. Le parcours s’attarde donc sur l’enseignement de Thomas Couture, l’impulsion de Baudelaire, la réforme de l’art religieux, l’imaginaire érotique, l’art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.
Il s’agit de la première manifestation d’ensemble consacrée à Manet en France depuis la mémorable exposition de 1983 aux Galeries nationales du Grand Palais, organisée notamment par Françoise Cachin, ancien directeur du musée d’Orsay.
Je vous avais dis qu'on était gâtés !
7 commentaires:
Oh que oui on est gâtés! On va encore ne pas avoir le temps de tout faire !
Ah Manet ça me tente bien tiens :)
Merci pour ce petit récap' !
je dois voir kubrick! c'est au programme d'agreg!
tu les a toutes faites?
des bisous
Brassens, chouette. Merci pour l'info.
Pour moi ce sera Manet (entre autre) (enfin dès que je pourrais marcher! arghhh!)
argh, c'est quand je vois des expos telles que celle sur Manet que je regrette d'avoir quitté Paris!
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