The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Les morts de la Saint-Jean ~ Henning Mankell

Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle costumés. Personne ne les reverra. Des cartes postales portant leurs signatures sont envoyées des quatre coins de l’Europe. Pourtant, la mère d’un de ces jeunes s’inquiète.

Un mois plus tard, Svedberg, un proche collègue de Kurt Wallander, qui enquêtait en secret sur la disparition de ces jeunes gens est retrouvé mort, défiguré. Peu de temps après, les corps des trois disparus sont retrouvés, une balle logée dans leur front.

Persuadé qu’il existe un rapport entre la mort du policier et celle des trois jeunes, Kurt Wallander va tâcher de faire la lumière sur toute cette affaire. Surtout que tout laisse croire que Svedberg menait une double vie…


Voici ma première rencontre avec Kurt Wallander dont j’avais pourtant depuis des années entendu énormément de bien et je peux vous assurer qu’il va s’en suivre une belle relation littéraire…

Ce polar à la noirceur sans faille m’a véritablement enchantée. Tous les codes du genre sont présents : l’intrigue bien ficelée et surprenante, le suspense qui ne faibli pas de la première à la dernière page et l’enchevêtrement de pistes et d’indices dans lequel l’auteur se plaît à nous perdre.

Le personnage de Wallander incarne l’anti-héros par excellence : commissaire brillant un peu paumé, peu confiant en lui et en proie à des soucis de santé. C'est sans doute  la singularité de ce personnage qui explique le succès rencontré par cette série d'enquêtes.

En bref, un excellent roman noir qui comblera nos froides soirées d’hiver…


Morceaux choisis :

"C’était ça le plus important, pour un être humain. Savoir se maîtriser."

"Linda hurla.
Elle était tout près de lui, le cri avait transpercé son rêve. En ouvrant les yeux dans le noir, il ne comprit pas tout de suite où il était. Mais l'odeur de la lampe à pétrole s'attardait dans la chambre. Ce n'était donc pas Linda. Il sentit que son coeur battait la chamade. Léger bruissement des feuillages de l'autre côté de la fenêtre entrebâillée. Il prêta l'oreille. Avait-il rêvé ? Il se redressa lentement dans le lit, chercha à tâtons les allumettes qu'il avait posées près de la lampe. Toujours aucun bruit. Il alluma la mèche et s'habilla rapidement. Il avait une chaussure à la main lorsqu'il l'entendit à nouveau. (.. .) Le bruit provenait de la cuisine. Il comprit : la porte de l'office battait. La peur revint, décuplée. Il n'avait pas rêvé. Il ne s'était pas fait des idées."


Prochaine lecture :

Dans le cadre du club de lecture lancé par Madimado et La nuit des forains.

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4 commentaires:

rose réglisse a dit…

Je n'aime pas trop les romans noirs en général, mais celui-ci a l'air tentant !!!!

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup Mankell, ses personnages sont attachants, les enquêtes halletantes et j'apprécie la place laissée à la culture du pays dans la plupart de ses romans.

The Girl Next Door a dit…

@ Rose réglisse : il est vraiment bien. Je pense qu'il plaira même à une lectrice pas forcément portée sur ce genre de romans !

@ Madimado : j'ai très envie de lire toute la série du coup...

Stéphanie a dit…

C'est marrant, j'ai aussi fait connaissance avec Mankell avec celui-là dont on m'avait dit que c'était le meilleur ; depuis il y en a eu pas mal, j'ai repris l'ordre chronologique depuis le début...
Ils sont forts ces scandinaves quand même ! (lu récemment aussi Deon Meyer un auteur sud-africain que j'ai découvert avec grand plaisir

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