The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Jukebox # 3 ~ Mondrian

Fatigués des BB Brunes, Plasticines et autres groupes baby rock parisiens surfaits ? Et bien j'ai ce qu'il vous faut.



Tout a commencé un beau jour où j'ai reçu un mail débutant par "Bonjour Ô grand Blog !". Difficile de ne pas se sentir concernée par une telle accroche, n'est-ce pas ? Ce mail, envoyé par le groupe lui-même avec pour intention de se faire connaître, s'est en fait avéré être une agréable découverte.

Mondrian (comme le peintre), s'est formé en 2007 à Paris. Composé de Roman Oswald (chant) & Morning Crash (musique), c'est un univers pop, teinté d'électro que le groupe nous propose.

Leur premier EP intitulé « Pop Shop », sorti à la rentrée est en écoute ici !

Mais Mondrian c'est aussi des clips : pop, acidulés et vraiment esthétiques. Beware! The killer! a d'ailleurs reçu le prix du Jury au Festival International du Clip Indépendant Protoclip en 2009.

Je vous laisse juger par vous-même :





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"Mon journal offert" ou comment recevoir pendant un an ton quotidien préféré !

Le 14 octobre dernier, Frédéric Mitterrand a lancé la deuxième campagne "Mon journal offert".


Le principe ? Offrir pendant une année un abonnement gratuit au quotidien de leur choix, à raison d'un quotidien par semaine, aux jeunes entre 18 et 24 ans qui en font la demande.  Lancée en octobre 2009 par le ministère de la Culture et de la Communication au lendemain des États généraux de la presse écrite, l’opération s'est donnée pour objectif de réconcilier les jeunes avec la lecture de la presse.

A l'occasion de la première campagne, c'est plus de 200 000 abonnements (sur 300 000 demandes) parmi cinquante neuf titres de presse quotidienne qui avaient été distribués en sept mois. C'est ainsi 7 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans qui ont pu bénéficier de cette campagne.


Comment ça marche ? C'est ultra simple. Il suffit de se rendre sur le site www.monjournaloffert.fr et de suivre ces quatre étapes : 

- Se localiser en renseignant son adresse,
- Choisir trois titres souhaités parmi les 60 titres proposés,
- Choisir un titre de presse quotidienne parmi ceux disponibles dans les trois titres souhaités,
- Remplir le formulaire d'abonnement.

Et c'est tout ! 

N'hésitez pas à faire une demande car ça marche vraiment. Je vais pour ma part recevoir Libération tous les week-ends ainsi que les hors-série pendant un an !

Je trouve personnellement que cette campagne est une chouette initiative et j'espère qu'elle permettra de réconcilier les jeunes qui se tournent plus facilement vers les quotidiens gratuits (dispo partout et surtout ... gratuit !) avec la presse écrite traditionnelle.


Pas de quoi se priver non ?

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L'homme qui voulait vivre sa vie : un livre, un film, une expo

L'homme qui voulait vivre sa vie, c'est avant tout un génialissime roman noir signé Douglas Kennedy, comme lui seul sait les faire. 

L'histoire ? Celle de Ben Bradford, brillant avocat à qui tout semble réussir.

Pourtant sa vie n'est qu'une vaste comédie : en apparence c'est un père et un mari comblés, en réalité il souffre de la froideur de son épouse. Avocat envié par ses pairs, il ne rêvait en fait que de devenir photographe.

Alors qu'il se persuade qu'il est heureux, il découvre que sa femme le trompe et, qui plus est, avec un photographe... Anéanti, il supprime sur un coup de sang son rival. Que faire ? Se rendre ou fuir ? Ben choisit la fuite et recommence une nouvelle vie à l'autre bout des Etats-Unis en prenant l'identité de sa victime.



Une intrigue, un personnage torturé qui aspire pourtant au bonheur et au final un suspense à couper le souffle. A tel point que je suis étonnée qu'une adaptation cinématographie ne soit pas intervenue plus tôt.

Et bien voici chose faite puisque j'ai appris avec moulte joie qu'allait sortir en salle le 6 novembre prochain une adaptation ciné, française qui plus est (cocorico !). 


Réalisé par Eric Lartigau (Mais qui a tué Pamela Rose ?, Prête-moi ta main) et avec entre autre Romain Duris, Marina Foïs, Niels Arestrup et Catherine Deneuve, le film s'annonce très prometteur et j'ai vraiment hâte de pouvoir le voir. Si les noms des personnages changent (Ben Bradford devient Grégoire Kremer), j'ai ouï dire que l'adaptation était très fidèle au film et promet donc suspense et noirceur.


Enfin, parallèlement à la sortie du film et jusqu'au 30 octobre, une exposition photo se tient en ce moment à la gallerie GZ, 19 rue de Miromesnil dans le 8ème.

Sont exposés les photos prises par Grégoire Kremer, personnage interprété par Romain Duris, qui apparaissent dans le film. Ces photos sont en fait l'oeuvre du photographe Nicolas Guiraud.


Bon et vous ? Ca vous tente ?
Avez-vous lu le livre ? Irez-vous voir le film ?

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Week-end Malouin

Ça y est, mon petit week-end en amoureux à Saint-Malo est enfin là ! 

Au programme : des ballades, des restos, des crèpes (beaucoup) et un petit détour au Mont Saint Michel.



Je ne manquerais pas de vous raconter tout ça, en photo, dès mon retour.

Bon week-end !

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Jukebox # 2 ~ TV on the radio

Tout droit venu de Brooklyn, TV on the radio est un groupe que je qualifierai de rock/soul. Oui je sais, pas évident comme mélange au premier abord. 

Mais avec des inspirations telles que Gainsbourg, Siouxsie, Earth Wind & Fire ou Nancy Sinatra, cette qualification prend tout son sens.


Encensés par la presse et adorés par David Bowie, qui chante d'ailleurs sur la chanson Province, le groupe connaît un beau succès mais reste pourtant trop peu connu en France.

Si vous ne deviez en écouter qu'une ? Staring at the sun ou DLZ...





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Une éducation libertine ~ Jean Baptiste Del Amo

Paris, 1760. C'est pour échapper à la porcherie familiale que le jeune Gaspard, 19 ans, fuit Quimper pour la capitale. 

Échoué sans un sou dans un Paris crasseux, puant, bondé et cruel, Gaspard peine à survivre. Tour à tour ouvrier sur les bords de Seine, apprenti chapelier et prostitué, Gaspard n'aspire pourtant qu'à une chose : intégrer la noblesse parisienne.

Son éducation libertine débute avec le comte Etienne de V. qui lui fait prendre conscience de son attirance pour les hommes et lui permet de faire ses premiers pas dans l'aristocratie parisienne. Mais c'est finalement en séduisant de riches aristocrates et en parvenant à se faire entretenir par eux que Gaspard réussira finalement à se hisser au rang de noble.

Ce qui marque dès le départ et qui peut même effrayer dans ce roman lors des premières pages, c'est l'ambiance qui y règne. On se retrouve, aux côtés de Gaspard, propulsé au beau milieu du Paris du XVIIIème siècle : sale, moite, impitoyable et plus que dévergondé... La première phrase donne d'ailleurs le ton : "Paris, nombril crasseux et puant de la France". Si cette première partie du livre pourra rebuter les lecteurs les plus prudes, il happera totalement les friands d'histoire et les amoureux de la Capitale qui, plus qu'un simple lieu, est  d'ailleurs un véritable personnage.

Une fois le décors planté, nous faisons la connaissance de Gaspard, jeune breton un peu paumé en mal de reconnaissance et avide de richesses. On le suit dans ses péripéties parisiennes des bas fonds de la ville aux riches salons des hôtels particuliers mais également dans son enfance, grâce à des souvenirs qui le hantent. On finit même par s'y s'attacher.

L'asservissement de Gaspard à la chair apporte à ce livre une sensualité remarquable. Je déconseille d'ailleurs de laisser ce livre entre des mains innocentes...

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre qui retrace l'ascension et la chute d'un homme qui au final ne peut échapper à son destin. Del Amo, 26 ans seulement, possède une plume impressionnante : belle, poétique et fluide. 

Bref, une belle découverte et un excellent moment passé en compagnie de ce livre.

A noter, Une éducation libertine a obtenu le prix Goncourt du premier roman en 2009.


Une éducation libertine de Jean Baptise Del Amo
Chez Gallimard (disponible en poche)
431 pages
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Kaboom

Ou l'histoire de Smith, 18 ans, qui mène une vie tranquille sur le campus : il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer... Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.



Difficile de parler de ce film au scénario totalement loufoque, un peu sans queue ni tête. Oscillant entre comédie, thriller apocalyptique et film fantastique, Kaboom se révèle en fait être un excellent portrait de la jeunesse américaine. Du sexe (beaucoup et sous toutes ses formes), de la drogue, du rock n' roll,  certes... Mais ne vous méprenez pas ! Kaboom n'est nullement un teen moovie. Il est bien plus intelligent, bien plus fin et bien plus frais qu'un American pie ou un Scary Movie.

Le scénario complètement déjanté de Gregg Araki part dans tous les sens mais reste tout le long du film totalement maîtrisé. Si l'on peut lui reprocher d'avoir voulu mélanger un peu trop de genres cinématographiques, force est de reconnaître que cette profusion de styles reste fluide jusqu'à la dernière minute. 


Le film est également servi par de jeunes acteurs qui incarnent leur rôle à la perfection et notamment Juno Temple, London dans le film, sexy et mystérieuse à souhait. 

Enfin, Kaboom est un film incroyablement esthétique : visuellement mais également sonorement, la bande originale étant à tomber. Les Yeah yeah yeahs, Interpol, Placebo et j'en passe...

En bref, Kaboom est un bijou de petit film indépendant qui nous offre un excellent moment de détente et de rigolade. 


A noter, en compétition à Cannes en 2010, le film a remporté la première "Queer Palm" décernée par le festival.

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L'expo Brune / Blonde à la Cinémathèque

La chevelure féminine, toute une histoire dans le cinéma... A tel point que la Cinémathèque, à travers son exposition Brune/Blonde, a choisi de la mettre à l'honneur.

Penélope Cruz ; Etreintes brisées, Pedro Almodóvar, 2009

De Catherine Deneuve à Penelope Cruz en passant par Marilyn Monroe et Rita Hayworth, le cheveu s'expose. Brunes et blondes, sans oublier les rousses ; cheveux courts ou cheveux longs ; voilées ou sensuelles, aucun n'est oublié. 

Car les cinéastes, grands pourvoyeurs d’icônes, ont façonné les actrices, et inventé des styles qui ont guidés la mode de générations entières. Les cheveux courts dans les années 20 (Louise Brooks), les chevelures platinées dans les années 30 (Jean Harlow), les teintures rousses flamboyantes dans les années 40 (Rita Hayworth), les coiffures lâchées à la Brigitte Bardot dans les années 50, les coupes androgynes à la Jean Seberg dans les années 60, la blondeur souveraine de Catherine Deneuve ou les provocations capillaires façon Madone latine de Penélope Cruz.


Catherine Deneuve, Belle de jour, Luis Bunuel, 1966 © StudioCanal

Mais Brune/Blonde n'est pas seulement une exposition sur le cinéma, elle offre également au visiteur un regard plus large sur l'art en général. Car en peinture, en photographie et en sculpture aussi, la chevelure des femmes joue un rôle important et constitue une source d'inspiration intarissable.


© Francesca Woodman, Untitled, New York, 1978-80

 L'exposition se présente de manière fluide et linéaire selon cinq thèmes : le mythe où le cheveux est présenté comme source d'inspiration, l'histoire et la géographie de la chevelure féminine où l'impérialisme de la blondeur est confronté à l'émancipation des femmes, la gestuelle où la chevelure devient un moyen d'expression, de séduction, les grands scénarios où est abordé, en vidéo, les trois thèmes récurents en matière de chevelure (la rivalité brune/blonde, la métamorphose et le sacrifice) et enfin le cheveu matière où le cheveu devient objet d'art.

Au final, ce n'est pas seulement la chevelure qui est mise en avant mais la femme tout entière.


Rita Hayworth dans "Gilda"

La force de cette exposition réside également dans les projections d'extraits de films et les archives télévisées rares qui la ponctuent et illustrent parfaitement chaque thème. Au final, il est facile de se perdre 2 bonnes heures dans l'exposition puisqu'à la fin du parcours, six courts métrages sur le thème du cheveu réalisés spécialement pour l'exposition sont présentés.

Bref, une exposition très belle, servie par une scénographie très efficace et au final un excellent moment passé.

Alors ? Brune ou blonde ?


Du 6 octobre 2010 au 16 janvier 2011
Du lundi au samedi de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche de 10h à 20h. Fermeture le mardi.
Plein tarif : 8 € / Tarif réduit : 6,50 € / Moins de 18 ans : 4 € /


Vous l'aurez compris, courez-y !
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Jukebox # 1 ~ An Pierlé & White Velvet

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle petite catégorie : le Jukebox. Le principe ? Une fois par semaine je vous ferais partager une chanson et un artiste que j'aime.

C'est An Pierlé & White Velvet qui inaugure aujourd'hui cette petite série. An Pierlé, chanteuse belge trop peu connue en France a un timbre qui me rappelle un peu la voix de Beth Gibbons, chanteuse de Portishead bien qu'elle soit en fait, à son grand dam, surnommée la Tori Amos belge...

An Pierlé s'est faite remarquer en France en interprétant sur le plateau de Canal + une version très réussie d'Il est cinq heures, Paris s'éveille de Dutronc.

Sa voix profonde et aérienne avec laquelle elle sait jouer à la perfection réussie à nous transporter très loin. Des chansons douces, toujours mélancoliques qui ont la particularité de me rendre heureuse, instantanément, dès que je les écoute...

Pour la petite anécdote, An Pierlé, qui est par ailleurs un vrai personnage sur scène, utilise un grand ballon gonflable en guise de tabouret de piano. Et c'est sans doute l'une des rares femmes à paraître sexy avec un accordéon... là je dis bravo !


Bref, je me tais et vous laisse juger par vous-même. 

Si vous ne deviez en écouter qu'une ? Jupiter, sans hésiter.



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Courant d'art au rayon de la quincaillerie paresseuse (?!?)

Avec l'ouverture il y a plus d'un mois de son Observatoire artistique, le  BHV s'est donné pour mission de promouvoir les nouveaux talents des métiers d'art. S'inscrivant dans la lignée de ses concurrents, Printemps, Galeries Lafayette ou autres Bon marché, il va bientôt devenir habituel de voir l'art s'afficher dans nos grands magasins parisiens.

Situé au 5ème étage du magasin, juste sous la rotonde vitrée du magasin, l'Observatoire accueille jusqu'à la fin du mois sa première exposition "Courant d'art au rayon de la quincaillerie paresseuse".


Inspiré du travail de Marcel Duchamp qui avait au début du siècle détourné un égouttoir à bouteille acheté au BHV pour créer son Hérisson et marquant ainsi la naissance du mouvement artistique du ready made consistant à placer au rang d'oeuvre d'art un objet usuel par la simple volonté de l’artiste qui par ailleurs n'intervient même plus sur l'objet.



C'est ainsi que 15 artistes contemporains ont été invités à exposer des oeuvres réalisées, pour la plupart, à partir d'objets du quotidien et de matériaux ou produits issus des rayons du BHV. Au final, c'est autant de tabourets, d'étagères, de paillassons et de multiprises qui se retrouvent hissées au rang d'oeuvre d'art...


Photo : Mathieu Mercier, Drum and Bass, 2003-2010.

Jusqu'au 30 octobre 2010
Au 5e Etage du BHV Rivoli

Ca vous tente ???
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Murakami à Versailles : coup de génie ou ça suffit ?

Le week-end dernier je suis allée faire un petit tour à Versailles histoire de jeter un œil à l'exposition de Takashi Murakami.



Après Jeff Koons et Xavier Veilhan, c'est au tour du plasticien japonais de s'essayer à la confrontation entre le summum du patrimoine historique français et l'art contemporain. Si jusqu'ici l'infiltration d'oeuvres contemporaines tranchant radicalement avec le faste du château ne m'avait pas plus gênée que ça, je dois avouer que j'ai été quelque peu déçue par cette troisième expérience.

Là où les installations de Jeff Koons arrivaient à s'intégrer dans l'environnement du château notamment grâce à leur humour voire à leur esthétique (je pense notamment au coeur géant) notre oeil peine à s'habituer aux statues kawai du japonais. Je vous laisse en juger par vous-même (à gauche Koons, à droite Murakami) :


J'ai trouvé que ces oeuvres juraient totalement avec la beauté du lieu qui en fin de compte se suffit à lui-même. Cette exposition qui se veut pourtant selon l'artiste être "un pont entre le passé et le futur", n'a en fin de compte que peu de sens et aucun fil conducteur. Je n'ai pas compris, encore moins apprécié ce que j'ai vu...

Alors coup de pub ou envie de caresser dans le sens du poil le touriste japonais déjà bien acquis à la cause versaillaise ? Je ne saurais le dire mais une chose est sûre, cette exposition ne restera pas dans l'Histoire...



Et vous ? Avez-vous vu l'expo ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Les amours imaginaires

Ou l'histoire de Francis et Marie, deux amis qui, épris de la même personne, se livrent à un duel malsain pour la conquérir. De rendez-vous en rendez-vous, la tension monte et, bientôt, chacun interprète de manière obsessionnelle les comportements ambigus et destructeurs de l'objet de leur désir...



Après la disette cinématographique qui s'est emparée de la France cet été (que celui ou celle qui a vu un seul vrai bon film me jette la première pierre), quel plaisir de visionner ce petit film frais et intelligent.

L'idée d'aborder le thème récurrent de l'amour déçu sans tomber dans les stéréotypes et le déjà vu était risquée. Pourtant, Xavier Dolan, petit prodige du cinéma québécois (il en est déjà à son deuxième film), a réussi a y apporter une touche personnelle faite de fraicheur, d'humour et d'une esthétique irréprochable.

Notons d'ailleurs que le film a reçu le prix Regard jeune attribué en marge du Festival de Cannes cet année.

De ce film on retiendra :

* Le duo Xavier Dolan / Monia Chokri dont la complicité crève l'écran malgré leur lutte à mort pour séduire l'écervelé Nicolas.

* La transcription réussie du thème de l'amour déçu, mainte fois tenté.

* Les interludes sous la forme de témoignages de ruptures à mourir de rire et interprétés par de jeunes acteurs forts doués.

* Les références appuyées et sans aucun complexe au film In the mood for love.

* L'accent québécois si poétique et chantant (si si je trouve). 

* Une bande originale à tomber. Au programme : vive la fête, Indochine, Dalida (sa sublime version de bang bang).


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