Quand le livre se fait tendance

Finis les 2:55 de Chanel, les speedy de Vuiton ou autres 24h de Darel, désormais, il semblerait bien que le livre soit le nouvel accessoire à la mode.

Mais attention pas n'importe quel livre : le livre minaudière.

Créé par Olympia le Tan, figure paraît-il emblématique de la night parisienne (qui m'était jusqu'à aujourd'hui parfaitement inconnue, preuve que je suis une plouc finie), le livre minaudière s'arrache chez les people bobo branchées telle Clémence Poésy.

Ces minaudières livres sont inspirées de grands classiques de la littérature et il y en a pour tous les goûts : Le rouge et le noir, Lolita, l'arrache cœur, la belle et la bête... 

Si l'objet et son esthétisme me laissent totalement perplexes, force est de reconnaître que l'idée est plutôt séduisante : allier le côté superficiel de la mode à un objet hautement culturel, il fallait oser.

Le coût de cette petite fantaisie ? Un peu plus de 1000 euros... Mais attention, ces petits objets sont made in France et entièrement brodés à la main ! 

Best of 2010 { Livres }

Côté lecture, 2010 pour moi ça aura été :

30 livres dévorés soit une moyenne de 2,5 livres par mois ce qui est bien trop peu à mon goût mais déjà pas mal vu le peu de temps dont je dispose et sachant que j'ai été victime du syndrome du livre fermé en début d'année (et oui, ça arrive même aux meilleures d'entre nous !).

Jeune femme au livre d'Alexander Deineka.
Tiré de Les femmes qui lisent sont dangereuses,
de Laure Adler et Stefan Bollmann (Flammarion).

Sur ces 30 livres, voici, du moins au plus aimé, les 11 qui m'ont marquée (cliquez sur l'image pour lire ma chronique) :

Objectif pour 2011 : atteindre la quarantaine de livres lus !

Et vous, quel livre vous a le plus marqué cette année ?

Nouvelle découverte dans la série des "Je ne sais pas quoi lire"...

Souvenez vous, je vous parlais la semaine dernière de ma petite découverte Libraire à domicile et vous faisait quelques jours après part de mon verdict après avoir testé ce service.

Dans le même principe, j'ai trouvé un autre site qui vous propose une liste de conseils de lecture mais cette fois-ci de manière instantanée. Pratique en cas de crise d'achat compulsif n'est-ce pas ?

Il s'agit du site Lirémoi.

Le fonctionnement diffère un peu de celui-ci de Libraire à domicile. Il s'agit ici de répondre, en cochant des cases, à quelques questions permettant de cerner vos goûts en matière de lecture : votre rendement en tant que lecteur, le style qui vous attire, les thèmes, l'influence géographique et les auteurs que vous recommanderiez.

J'ai donc testé en remplissant le petit formulaire. Ceux qui me suivent sur ce blog commence un peu à cerner mes goûts en matière de livres. Ils ne seront donc pas étonnés en apprenant que j'ai orienté la recherche vers des livres policiers, plutôt historiques. 

Voici quelques titres qui m'ont donc été conseillés:

Les fables de sang d'Arnaud Delalande, déjà lu, très apprécié et chroniqué ici .

Lacrimae d'Andrea Japp auteure que j'aime beaucoup et également conseillée par Libraire à domicile.

Un pays à l'aube de Denis Lehane, auteur que j'adore également.

et surtout deux livres qui ont attiré mon attention :

Choc en retour d'Hubert Monteilhet

Prix Arsène Lupin 2009

Juin 1944 : les Allemands décampent. Urbain Desgenettes, étoilé Michelin, vient de se marier avec une demoiselle apparemment bien sous tous rapports et a tout pour être heureux dans une thébaïde provençale " qui vaut le détour ". Dénoncé à la Gestapo, il est déporté, passe aux mains des Russes en 45, pour ne retrouver son restaurant qu'en 1948. Qui l'a dénoncé ? L'éventail des soupçons est ouvert. Est-ce l'épouse ? Est-ce un cousin jaloux ? Serait-ce une maîtresse délaissée ? Dans l'atmosphère empoisonnée du " Mas des Sources ", alors que la France libérée prend un nouveau départ, Urbain, de concert avec le commissaire Fontanège, poursuit à tâtons une enquête qui le mènera de surprise en surprise jusqu'à une conclusion aussi logique qu'ahurissante

Complots à la corderie royale de Gérard Hubert Richou

Après bien des atermoiements, des recherches et des études, Colbert décide, en 1665, de construire un nouvel arsenal indispensable au développement de la marine royale. Son choix s'arrête sur le site de Rochefort, dans une boucle de la Charente, à cinq lieues de la mer. L'endroit n'est pas sans inconvénients : il souffre des miasmes de l'air et de l'insalubrité ambiante. Mais il offre aussi des avantages multiples au long des côtes atlantiques. Et voici que, sur le chantier, des meurtres mystérieux d'ouvriers se succèdent à un rythme de plus en plus accéléré. La population s'inquiète et crée une milice bourgeoise. Puis viennent les incendies, l'empoisonnement de l'eau potable déjà si rare... Cette cascade d'événements semble entraîner vers le gouffre le jeune marquis de Seignelay qui représente sur place le surintendant, et l'arsenal avec lui. Aidé par l'agent du commissaire général de police, Géraud Lebayle, il va utiliser tous les stratagèmes possibles et empiriques pour combattre un adversaire qui apparaît comme un monstre aux multiples têtes.

Un test donc également concluant pour ce site qui a le mérite de vous conseiller quelques titres de manière instantanée !

Club de lecture

Mardi soir, au Café livres, a eu lieu le premier rendez-vous du club de lecture lancé par Madimado et La nuit des forains dont j'ai été ravie de faire la connaissance (le compte rendu est par ici).

Je ne reviendrais pas sur notre petite déception déjà évoquée par Madimado ici, je me joins en tout cas à elle pour pousser ce coup de gueule.

Mais qui dit désistement, dit places libres ! Donc vous qui passez par ici, sachez que vous êtes les bienvenus dans notre petit club. Point d'entretien de sélection ni d'exigences d'âge et de sexe, tout le monde peut venir tel qu'il est (oui je plagie la pub Mac do...).

Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires.

Notre deuxième rencontre se déroulera le mardi 18 janvier, dès 18h30 au même endroit : le café livres (10 rue Saint Martin, Paris 4ème, juste en face de la tour St Jacques), endroit idéal pour un club de lecture d'ailleurs...

C'était à moi qu'il revenait de choisir le livre sur lequel nous échangerons lors de cette rencontre, les seuls impératifs étant : une édition en poche, moins de 200 pages.

Mon choix s'est arrêté sur La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay :

L’appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, une informaticienne de 40 ans, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu’un drame s’est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l’horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d’y penser ? Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera ressurgir chez Pascaline une ancienne douleur, une fragilité secrète restée trop longtemps enfouie. Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son passé.

152 pages
5,70 €

Je n'ai jamais lu de livre de cette auteure dont j'ai pourtant entendu beaucoup de bien, c'est donc l'occasion avec ce court thriller... J'espère qu'il vous plaira !

Libraire à domicile : le verdict !

Il y a quelques jours, je vous parlais du site libraire à domicile. Ce site propose de vous envoyer, gratuitement et sous 24 heures, une liste de conseils de lecture ou de retrouver un livre dont le nom vous échappe. Je m'étais alors engagée à les mettre un peu à l'épreuve.

Et bien, ça y est, j'ai reçu par mail trois livres conseillés par l'une des librairie de l'équipe.

 

Avant de vous livrer mon verdict, je vous retranscris ma demande :

J'aime les polars surtout lorsqu'ils sont historiques et qu'ils se déroulent au 18ème siècle (ex : J-F Parot, Gyles Brandreth). J'aime aussi les romans historiques de manière générale dont l'action se déroule en Europe au Moyen Age ou au 18ème siècle toujours.

J'aime également les polars noirs tant qu'ils ne sont pas trop dans l'introspection, il me faut de l'action (ex : Mankell, Chesbro) !

Une demande précise mais pas trop...

Voici donc les trois livres que l'on me conseille :


Livre n° 1 : 

Elémentaire ma chère Sarah de Jô Soares

Rio de Janeiro, 1886 Holmes, mandaté par Sarah Bernhardt en tournée au Brésil, est chargé de retrouver le Stradivarius offert par l’empereur Pedro II à l’une de ses maîtresses. Pendant ce temps, un tueur en série assassine des femmes. Holmes, après avoir découvert les joies de Rio, rentre bredouille à Londres, ramenant dans le même bateau l’assassin qu’il n’a pas su découvrir, et qui se fera bientôt connaître sous le nom de Jack l’Eventreur… Un roman placé sous le signe de l’humour, dans un style très fluide, fantaisiste et enlevé, dont le personnage principal est le Brésil ! Le choc des cultures (l’Angleterre collet monté de Holmes et la spontanéité brésilienne) ouvre grand la porte au comique de situation : parmi les anecdotes savoureuses dont regroge le roman, on retiendra celle de Sherlock, inventant la caïpirinha !! 

 

 

Un livre mettant en scène Sherlock Holmes avec Jack en guest star, j'aime !  D'ailleurs ça me rappelle quelque chose... 

 

 

Libraire à domicile : one point

Livre n° 2 :

Noir océan de Stefan Mani

 

De lourds nuages noirs s'amoncellent dans le ciel zébré d'éclairs au moment où le Per se quitte le port de Grundartangi en Islande en direction du Surinam. À son bord, neuf membres d'équipage qui, tous, semblent avoir emporté dans leurs bagages des secrets peu reluisants. Ceux qui ont entendu dire que la compagnie de fret allait les licencier et qu'il s'agit là de leur dernier voyage sont bien décidés à prendre les choses en main, une fois que la météo sera plus favorable. La mutinerie n'est pas loin et, très vite, l'atmosphère se charge de suspicion, de menaces et d'hostilité. Quand les communications sont coupées par l'un des membres de l'équipage - mais lequel ? -, la folie prend peu à peu le contrôle du bateau qui n'en finit pas de dériver vers des mers toujours plus froides et inhospitalières...

Un livre noir et angoissant où la nature humaine apparaît comme peu reluisante. Ça aussi j'aime !

Libraire à domicile : two points

 

Livre n° 3 :

 

Aesculapius, Les mystères de Drun de Brevaux, T1

d'Andrea H. Japp

Héluise est la fille et l'élève de Jehan Fauvel, médecin, qui est soumis à la Question inquisitoire. La raison de son arrestation est une pierre rouge, qui a déjà fait couler beaucoup de sang, dont il cherche à percer le secret. Héluise, de son côté, soudoie un garde afin d'assassiner son père et, sous l'apparence d'un médecin nommé Druon, part en Normandie pour élucider le mystère de la pierre. 

 

 

 

 

 

 

 

Alors là : en plein dans le mille. J'adore Andrea Japp et j'avais adoré sa série La Dame sans terre se déroulant aussi au Moyen Âge. 

Libraire à domicile : three points

Verdict final : les trois livres conseillés par la libraire me correspondent parfaitement et je suis prête à parier que je lirais les trois au cours de l'année 2011...

Maintenant à votre tour de tester, vous ne le regretterez pas !

Pour Noël, faites une bonne action : allez au cinéma !

Si toutes les occasions sont bonnes pour faire preuve de solidarité, il faut reconnaître que  Noël est l'une des périodes de l'année les plus propices.

Depuis 1997, l'Association les toiles enchantées, présidée par Alain Chabat, propose gratuitement aux hôpitaux pédiatriques ainsi qu’aux centres spécialisés pour enfants et adolescents malades et handicapés des projections de films récents, simultanément à leur sortie en salle (voire parfois même en avant-première) et souvent en présence des acteurs/actrices et/ou metteurs en scène et ce, sur un écran géant monté pour l’occasion. 

Pour soutenir l'association, c’est très simple.

Le 25 Décembre, la profession cinématographique, et plus particulièrement les distributeurs de films et exploitants de salles de cinéma se mobilisent pour les toiles enchantées : pour chaque place de cinéma achetée le jour de Noël, une partie sera reversée à l’association.

Alors zou, le 25 décembre, plutôt que d'écouter mémé nous raconter pour la 25ème fois la dureté de la vie pendant la guerre, allons tous digérer nos repas gargantuesques devant un bon film !

Le site de l'association

Votre libraire à domicile

... ou comment claquer encore plus d'argent dans les livres...

Qui ne s'est jamais retrouvé en panne d'idée de lecture ? Bon ok, moi... C'est un problème que je ne connais pas (et sans doute que vous non plus d'ailleurs).

Mais qui n'a jamais essayé de retrouver, souvent en vain, le titre d'un livre entendu au détour d'une conversation, d'une émission radio ou d'un magazine malencontreusement jeté à la poubelle.

Et bien j'ai la solution ! 

Libraire à domicile est le premier site gratuit de conseils personnalisés de lecture et de recherche bibliographique.

Le fonctionnement est très simple :

Vous ne savez pas quoi lire : décrivez grâce à un formulaire vos goûts, centres d'intérêts, le genre de livre que vous avez envie de lire, l'effet escompté et une équipe de libraires professionnels vous enverra gratuitement sous 24 heures une liste de livres susceptibles de vous plaire.

Vous recherchez désespérément le titre d'un livre : décrivez ce livre, sa couverture, son histoire, son thème, la date de l'émission dans laquelle vous en avez entendu parler et cette même équipe de libraire le retrouvera pour vous.

Judicieux non ? 

J'ai pour ma part totalement adhéré à cette idée lancée par une librairie indépendante (la librairie Doucet) implantée au Mans et guidée par cette très juste phrase de Tahar Ben Jelloun (Eloge de l’amitié, 1996) 

"Le libraire est l’ami du livre ; pas de tous les livres, mais de ceux qu’il considère assez pour les transmettre aux lecteurs."

Je vais d'ailleurs leur envoyer une petite demande de conseils de lecture, on verra bien s'ils tombent juste !

Ça vous tente ?

http://www.libraireadomicile.fr/

Frankie... très seul en scène au Théâtre Darius Milhaud (coup de coeur inside)

 

La nuit, Frankie est un petit animateur radio sur une antenne libre de Montluçon. Trentenaire noctambule, il dévoile deux visages : avant tout celui d’un individu débordant de vie et d’humour ; rapidement aussi, celui d’un homme meurtri. Frankie n’a plus de proches, il ignore où est sa mère, se demandant s’il l’a même jamais connue. Aux prises avec cette obsédante question, il ne parvient pas à se construire de vie. 

Frankie, c’est un amoureux sans amoureuse : sa vie réelle et son imaginaire sont sans frontières. Il passe du rire aux larmes, à la dérive, dans une mer de sentiments sur lesquels il n’a plus prise. Son humour, ses élans poétiques maladroits mais sincères, sa tendresse orpheline, tout concorde pourtant à rendre Frankie si attachant, si… innocent.

Crédits : Elena Rossini

Je suis allée voir cette pièce un peu par hasard, sans trop savoir à quoi m'attendre. A la lecture du titre du spectacle, j'appréhendais un peu de me retrouver devant un one man show. Cette pièce est pourtant tout sauf cela et j'en suis ressortie totalement conquise.

Frankie c'est avant tout un comédien seul sur scène, Stéphane Hausauer. Toujours juste, il se révèle excellent dans tous les registres et réussit à faire passer des émotions oscillant entre humour,  tendresse, colère et désespoir.

Frankie c'est également une mise en scène originale où les scènes cocasses et émouvantes se succèdent. La petite taille de la salle assure d'ailleurs une réelle proximité avec le comédien à tel point que celui-ci nous transmet toutes ces émotions. 

En bref, véritable coup de cœur pour ce spectacle et je ne peux que vous encourager à y courir d'ici le 28 décembre, date de la dernière représentation.

Frankie… très seul en scène
Texte : Stéphane Hausauer & Olivier Ducray
Interprétation : Stéphane Hausauer
Mise en scène : Olivier Ducray
Assistant mise en scène : Karim Djelouah
Créateur lumière  Ludovic Bidet

Du 4 octobre au 28 décembre 2010
Les lundi et mardi à 21h15

Théâtre Darius Milhaud
80, allée Darius Milhaud
75019 Paris
Métro porte de Pantin

Our, Le Chic Kebab

Ou comment foirer un super concept...

La semaine dernière, j'ai reçu comme sûrement pas mal d'entre vous l'idée du jour de My Little Paris. Celle-ci nous vantait les mérites d'un tout nouveau concept : Our, le Chic Kebab. 

L'idée ? Glamouriser le kebab et en faire un mode d'alimentation rapide mais  sain. 

Ambitieux me suis-je dis !

C'est donc pleins d'entrain que the boy next door et moi-même avons bravé la neige, le froid et le quartier du Forum des Halles si peu réjouissant un samedi après midi pour gouter ces supers Kebabs. 

A ce stade, je dois vous avouer que the boy next door est un grand amateur de Kebab. Pour ma part je suis plutôt du genre "plutôt crever que d'avaler ça". Nous avions donc placés tous nos espoir dans ce concept pour enfin nous mettre d'accord sur ce sujet...

Ils sont où les sushis ?

Arrivés devant le snack, j'ai tout de suite eu l'impression de me retrouver devant l'un des établissements d'une chaîne de restauration japonaise. Du blanc, du rose, du gris... Tiens, on dirait Planet Sushi ! 

Quitte à jouer l'esprit Kebab, j'aurais préféré une déco plus orientale. Comme si le chic devait forcément rimer avec comptoir laqué et chaises design en plastique... Heureusement que la musique et les broches à viandes tournantes sont là pour nous rappeler qu'il est bien question de Kebab.

Glam-our, Ame-our, Rush-our, Sej-our, Nat-our, mais encore ?

Our propose quatre types de sandwich différents, du light au végétarien en passant par le gourmand. 

Ce qui nous a un peu surpris pour un nouveau concept est l'absence total de conseil émanant des vendeurs. Rien de rien... D'accord on n'est pas des assistés mais plutôt que de nous fixer sans rien dire la moindre des choses aurait été de nous orienter. 

Car on se retrouve facilement perdu devant les écrans qui clignotent sans bien comprendre ce qu'il y a dans ces sandwichs ni ce que contient cette fameuse sauce Our. Dommage...

La composition des sandwichs est assez originale sur le papier : viandes marinées, falafels, légumes, pain au pavot... Les desserts consistent quant à eux en des pâtisseries orientales qui coûtent les yeux de la tête.

Et sinon, quel goût ça a ?

Celui de la salade... Car de la salade il y en a beaucoup dans les sandwichs... et la viande on la cherche un peu. D'un côté ces kebabs sont censés être light donc on s'y retrouve.

Quant aux frites, elles sont moles...

Le prix ?

5,50 € le Kebab, 8,50 € le menu avec frites et boisson.Un conseil : prenez deux Kebabs sinon une heure plus tard votre ventre se rappellera à vous.

Et en plus de ça on doit jeter nous même notre plateau dans la poubelle qui déborde (digne d'un Mac Do), service compris à Barbès dans une formule classique à 5.50 !

Je n'ai pas eu l'impression que les produits utilisés étaient de meilleure qualité que ceux proposés dans n'importe quel Kebab. C'est pourtant ce à quoi je m'attendais en me rendant dans un Kebab chic et sain...

Morale de l'histoire

Au final, si le concept est pourtant excellent, j'ai été vraiment déçue par le lieu et par les sandwichs en eux-mêmes qui ressemblent plus à des Subways qu'à des Kebabs...

Ce n'est donc pas demain la veille que je me réconcilierai avec les Kebabs ! Tant pis.

Ah si, un point positif tout de même : contrairement à un Kebab bien gras, la digestion du "Chic Kebab" est très facile (la salade étant un aliment très digeste).

Le tour du monde en 80 jours au Café de la Gare

 Très belle découverte que cette pièce de théâtre adaptée, comme vous l'aurez deviné, du célèbre roman de Jules Verne.

L'histoire, nous la connaissons tous : en 1872, le très Britannique Phileas Fogg et son valet, Passepartout, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours ! 

Mais la ressemblance avec le classique de la littérature s'arrête là : sur les planches du Café de la Gare, ce pari un peu fou va donner lieu à une odyssée complètement déjantée où se côtoient une princesse Indienne, un chinois fumeur d'opium, Jack le plus grand looser de l'Ouest et l'inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes.

Fogg gagnera t-il son pari ? Et surtout obtiendra t-il le tarif 12-25 ans pour ses nombreux déplacement ? 

Parodier un classique de Jules Verne, il fallait oser... C'est pourtant avec beaucoup de talent que cette troupe de comédiens survoltés nous fait vivre ce voyage. De Londres en passant par l'Inde, la Chine, le Japon puis les Etats-Unis, les scènes cocasses et les fous rires se succèdent. 

Pour ma part j'ai passé un excellent moment et ne peux que vous conseiller de courir au Café de la Gare...

Le tour du monde en 80 jours
de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino


Au Café de la Gare
du mercredi au samedi à 20 heures
le samedi à 17 heures

Vous n'habitez pas Paris ? Et bien figurez vous que la pièce vient de sortir en DVD !

Le répertoire des domiciles parisiens de quelques personnages fictifs de la littérature et autre Carnet d'adresses...

« Chaque fois que je rencontre dans un roman l'adresse d'un personnage, troublé, j'hésite, suspends ma lecture, m'arrête. J'examine dans tous les sens cette carte de visite qui m'est présentée, l'air de rien, comme une invitation. L'auteur me fait signe, c'est là qu'il me donne rendez-vous, il faut que j'aille y voir. » Didier Blonde

Amoureux de Paris et de littérature, Didier Blonde, est l’auteur de deux ouvrages qui nous proposent de partir à la recherche de nos héros littéraires préférés.

Le répertoire des domiciles parisiens de quelques personnages fictifs de la littérature paru aux Editions La Pionnière tout d’abord.

Ce livre se veut un recueil, un véritable répertoire (comme son nom l’indique) des adresses de personnages littéraires, glanées au fur et à mesure de ces lectures.

Car pour Didier Blonde, ces personnages sont tels des «fantômes» qui le hantent, et qu’il peut retrouver, dans une «seconde réalité», à l'adresse qui leur est donnée par l'auteur. Une façon de leur donner vie…

C’est ainsi que l’on apprend que Jean Valjean habita « rue de l’Homme-Armé », aujourd’hui rebaptisée rue des Archives, près de l’Hôtel de Ville

Ou encore que le Commissaire Maigret logeait au 132, boulevard Richard-Lenoir, 3e étage et que Simenon a même invité son commissaire Maigret à passer quelque temps dans sa propre demeure, au 21, place des Vosges, pour lui permettre d'éviter les nuisances du ravalement de son appartement du boulevard Richard-Lenoir... ". Comme quoi la fiction et la réalité se frôlent parfois…

Mais Didier Blonde a également consacré un second ouvrage à ce thème : Carnet d’adresses paru il y a peu chez Gallimard.

Cette ouvrage ci est une  sorte d’enquête sur les adresses parisiennes des héros de romans français s'attachant à déterminer leur caractère fictif ou réel et ce qu'il y avait au moment où l'œuvre fut écrite.

L’ouvrage porte également sur les numéros de téléphone ainsi que sur les voisins et commerçants mentionnés aux alentours. L'ensemble invite à une promenade littéraire et à la découverte d'un Paris pittoresque.

Deux nouvelles façons de découvrir Paris en somme...

Les morts de la Saint-Jean ~ Henning Mankell

Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle costumés. Personne ne les reverra. Des cartes postales portant leurs signatures sont envoyées des quatre coins de l’Europe. Pourtant, la mère d’un de ces jeunes s’inquiète.

Un mois plus tard, Svedberg, un proche collègue de Kurt Wallander, qui enquêtait en secret sur la disparition de ces jeunes gens est retrouvé mort, défiguré. Peu de temps après, les corps des trois disparus sont retrouvés, une balle logée dans leur front.

Persuadé qu’il existe un rapport entre la mort du policier et celle des trois jeunes, Kurt Wallander va tâcher de faire la lumière sur toute cette affaire. Surtout que tout laisse croire que Svedberg menait une double vie…

Voici ma première rencontre avec Kurt Wallander dont j’avais pourtant depuis des années entendu énormément de bien et je peux vous assurer qu’il va s’en suivre une belle relation littéraire…

Ce polar à la noirceur sans faille m’a véritablement enchantée. Tous les codes du genre sont présents : l’intrigue bien ficelée et surprenante, le suspense qui ne faibli pas de la première à la dernière page et l’enchevêtrement de pistes et d’indices dans lequel l’auteur se plaît à nous perdre.

Le personnage de Wallander incarne l’anti-héros par excellence : commissaire brillant un peu paumé, peu confiant en lui et en proie à des soucis de santé. C'est sans doute  la singularité de ce personnage qui explique le succès rencontré par cette série d'enquêtes.

En bref, un excellent roman noir qui comblera nos froides soirées d’hiver…

Morceaux choisis :

"C’était ça le plus important, pour un être humain. Savoir se maîtriser."

"Linda hurla.

Elle était tout près de lui, le cri avait transpercé son rêve. En ouvrant les yeux dans le noir, il ne comprit pas tout de suite où il était. Mais l'odeur de la lampe à pétrole s'attardait dans la chambre. Ce n'était donc pas Linda. Il sentit que son coeur battait la chamade. Léger bruissement des feuillages de l'autre côté de la fenêtre entrebâillée. Il prêta l'oreille. Avait-il rêvé ? Il se redressa lentement dans le lit, chercha à tâtons les allumettes qu'il avait posées près de la lampe. Toujours aucun bruit. Il alluma la mèche et s'habilla rapidement. Il avait une chaussure à la main lorsqu'il l'entendit à nouveau. (.. .) Le bruit provenait de la cuisine. Il comprit : la porte de l'office battait. La peur revint, décuplée. Il n'avait pas rêvé. Il ne s'était pas fait des idées."

Prochaine lecture :

Dans le cadre du club de lecture lancé par Madimado et La nuit des forains.

Jukebox # 5 ~ Little Dragon

J'ai découvert Little Dragon, groupe d'origine suédoise, hier soir en première partie de Gorillaz (concert énormissime au passage). Je dois d'ailleurs avouer que ça fait des années que je n'avais pas été si agréablement surprise par une première partie... sans doute depuis la découverte de Blonde Redhead en première partie d'Interpol.

Coïncidence ou non, Little Dragon est menée par une chanteuse japonaise, tout comme Blonde Redhead. Leur musique ? Un mélange de trip hop teinté d'électro pétillant à souhait et très efficace en live.

Le groupe s'est fait connaître cette année grâce à leur apparition sur deux titres de l'album Plastic Beach de Gorillaz.

En écoute, la chanson My step :

Sélection ~ Livres Sex, Drugs & Rock n' Roll

Cette semaine, une petite sélection de livres sex, drugs & rock n' roll autour de la musique bien évidemment.

Joy Division

Kevin Cummins

Un beau livre de photographies sur Joy Division et Ian Curtis. Kevin Cummins est sans doute le photographe qui aura été le plus proche du groupe et ses photos en noir et blanc rendent hommage à ce groupe mythique et à leur chanteur devenu icône du rock. Le livre contient également des notes écrites de la main de Ian Curtis extraites de son journal intime ainsi que des extraits de paroles de chansons.

Le dictionnaire amoureux du Rock

Antoine de Caune

Depuis le temps qu'on l'attendait et bien le voici. Le dictionnaire amoureux du rock par De Caunes... D'ACDC à ZZ Top ils y sont tous. Les anecdotes, souvenirs et entretiens de cet amoureux du rock, un indispensable pour tous les amoureux du genre !

Life

Keith Richards

Hors-la-loi malgré lui, fouteur de merde patenté, guitariste génial, Keith Richards s’est forgé une existence dont beaucoup rêveraient mais dont peu s’imaginent la réelle teneur. Et le plus incroyable, c’est qu’il est toujours là pour la raconter ! Voici donc l’inégalable autobiographie d’un original qui a toujours fait ce qu’il avait à faire et dit ce qu’il pensait. Dans un récit unique - féroce et sans le moindre fard -, Keith Richards nous raconte cette vie à deux cents à l’heure, qui a vu un gamin d’une banlieue modeste de Londres s’unir à Mick Jagger pour fonder les Rolling Stones. 

Avec une totale franchise, il raconte les hauts et les bas, l’ascension fulgurante, les arrestations, les tournées démentielles, les femmes,  ses rapports tumultueux avec Jagger, l’alcool et l’addiction à l’héroïne qui ont fait de lui l’un des plus notoires « mauvais garçons » du rock. ses rapports tumultueux avec Jagger. 

L'honneur de Sartine ~ Jean François Parot

Voilà maintenant dix ans que Jean-François Parot, diplomate français érudit et passionné d'Histoire, ravit les amateurs de polars historiques avec sa série Nicolas le Floch. Sous le règle de Louis XV, puis de Louis XVI, Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet nommé par le Roi aux affaires extraordinaires, se retrouve confronté à chaque nouvelle enquête à des affaires toutes aussi intrigantes les unes que les autres. 

Pour cette 9ème enquête qui se déroule en 1780, Nicolas le Floch doit faire la lumière sur la mort suspecte d'un contrôleur général de la Marine mort écrasé par le baldaquin de son lit. Tout d'abord confronté à une famille enfermée dans ses secrets, Nicolas va vite se rendre compte que l'enjeu de cette affaire est tout autre. En effet, la disparition d'un document au contenu inconnu inquiète jusqu'au plus haut sommet de l'Etat...

J'ai trouvé que L'honneur de Sartine était un bon cru. Après avoir été un peu déçue par Le cadavre anglais puis rassurée par Le noyé du Grand Canal, cette enquête a fini de me tranquilliser sur l'avenir de Nicolas le Floch.

Cette enquête, sur fond d'opposition entre Sartine, Ministre de la Marine et ancien supérieur de Nicolas, et Necker, Directeur Général des Finances, se révèle très efficace. 

D'une part grâce à son intrigue. Très bien ficelée, elle emporte le lecteur dans le Paris de l'époque mais aussi dans les usages de cette fin de XVIIIème siècle que Parot décrit avec toujours autant de minutie. Je n'ai pour ma part pas vue le dénouement arriver et suis dont rester accrochée au livre jusqu'à la dernière page.

D'autre part grâce au contexte historique. On sent bien en effet la Révolution s'approcher pas à pas : les doutes et la colère du peuple vont crescendo, les caprices de Marie Antoinette, sont incessant, les Ministres s'affrontent et vont de coup bas en coup bas.

Vivement le prochain !

Cette série a été adaptée à la télévision pour France 2. Si les deux premières saisons  étaient tirées des livres de Jean-François Parot, ça ne sera pas le cas de la troisième saison diffusée début décembre et je le déplore...

Par ailleurs, Jean-François Parot n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Il a d'ailleurs expliqué qu'il comptait écrire encore 4 ou 5 enquêtes avant que la Révolution n'éclate et que le jeune âge du commissaire pouvait laisser imaginer que ses enquêtes pourraient se dérouler jusqu'au Premier Empire !

La Villa Thaï

Imaginez un petit bout de Thaïlande à Paris et vous aurez la Villa Thaï, petit coin de zénitude en plein cœur de Bastille. 

Mais encore ? Et bien la Villa Thaï c'est un espace de 500 m2, en plein coeur de Paris, uniquement dédié à notre bien-être. Face à la recrudescence des petits salons de massage thaï qui fleurissent un peu partout à Paris, j'étais à la recherche d'un salon à l'ambiance agréable mais surtout aux masseuses expérimentées.

En effet, le massage thaï n'est pas quelque chose d'anodin et il vaut mieux ne pas entrer dans le premier institut venu. Par le pétrissage des muscles,  l'étirement des articulations, et le pressage des points précis d'acupuncture il détend, dénoue les blocages et les tensions musculaires et au final rééquilibre le Qi (l'équilibre). Nous sommes loin du massage doux en institut. Ici c'est tonique et toutes les parties du corps (enfin presque...) son traitées.

A la Villa Thai, j'ai tout d'abord apprécié l'ambiance zen, aux lumières tamisées, à la musique douce. Le confort est également très appréciable. Nous sommes placés sur de grands matelas très confortables entourés de rideaux pour préserver notre intimité et nous couper de l'environnement extérieur.

J'avais opté pour un massage thai aroma aux huiles douces qui combine la tonicité du massage traditionnel thaï à la caresse veloutée des huiles et leurs vertus bienfaitrices. Comme il s'agissait de mon premier massage thaï, j'ai été quelque peu surprise par sa tonicité, on se retrouve parfois à la limite de la douleur, normal puisque la masseuse lors du massage des pieds introductif prend connaissance des points faibles de notre corps pour un massage personnalisé.

A l'issue du massage, on nous invite à reprendre peu à peu nos esprits (car on se trouve au summum de la relaxation) autour d'une théière de thé vert. 

J'ai en tout cas passé un excellent moment en compagnie de mon barbu préféré. En effet, la Villa Thaï propose des massages duo. On se retrouve alors allongés sur deux matelas côtes à côtes tout en étant séparés des autres clients. Un vrai moment de détente à deux. 

La Villa Thaï

8bis, rue Sedaine
75011 PARIS

01 48 07 02 02

http://www.lavillathai.com/massages/

Crédits photos : La Villa Thaï