The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Fuck America

Dans la série des "peut-on rire de tout ?", je vous présente Fuck America d'Edgar Hilsenrath. Paasilina qui se moque effrontément des suicidaires fait bien pale figure face à un Hilsenrath qui s'attaque à la Shoah, sujet éminemment sensible et pour lequel l'humour est plutôt malvenu.

Mais Hilsenrath, né en Allemagne en 1926 dans une famille de commerçants juifs sait de quoi il parle. La guerre il l'a vécu et il en a réchappé. 


Fuck America est inspiré de la vie de son auteur bien que celle-ci soit largement romancée. Le livre met en scène Jakob Bronsky, un juif allemand ayant survécu au pire et exilé à New York au début des années 50. Complètement déboussolé, Jakob entreprend décrire un livre : le branleur. Le livre de sa vie qui lui permettra peut-être de retrouver la mémoire, les souvenirs enfouis de cette guerre qui lui a tout pris.

Entre deux séances d'écritures dans une cantine miteuse pour immigrés juifs allemands, Bronsky galère. Pas de boulot, pas d'amis, pas de femmes sauf quand il a suffisamment d'argent en poche pour s'en payer une. On est bien loin du rêve américain (qui en prend pour son grade tout au long du bouquin)...

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre complètement hors norme, c'est certainement le style de Hilsenrath : dynamique comme j'aime mais surtout doté d'une maîtrise des dialogues hors du commun.  Le ton fait aussi beaucoup. Il est cru, presque barbare. Pas étonnant que le livre ait été qualifié de diabolique par les maisons d'éditions lorsque l'auteur leur a présenté en 1980. Quant à l'humour, c'est lui qui guide la plus grande partie de ce livre.

Si la fin, en totale rupture avec la majeure partie du texte, peut surprendre, on comprend après coup qu'elle est nécessaire. Au final, Hilsenrath a choisi de placer le lecteur au premier rang de ce récit qui fut probablement salvateur pour lui.  

« Cʼest vous, le héros du livre ? » 
« Ça se pourrait. Mais jʼécris à la troisième personne, bien que le livre soit autobiographique. » 
« Je comprends », dit Grünspan. « A la troisième personne. Donc, le héros est un homme. » 
« Évidemment. Le héros est un homme. »
« Quel genre dʼhomme ? » 
« Un homme solitaire. » 
« Un branleur ? » 
« Quʼest-ce que vous voulez dire ? » 
« Un homme solitaire, cʼest toujours un branleur », dit Grünspan.
« Mais mon livre nʼa rien à voir avec la branlette. Cʼest un livre grave. » 
« Ça ne change rien », dit Grünspan. « Si cʼest un homme solitaire, cʼest un branleur. Moi, à votre place, je ne changerais pas ce titre. Un titre génial : Le Branleur ! »

Fuck America : Les aveux de Bronsky d'Edgar Hilsenrath
Chez Attila (en poche chez Points)
291 pages


A suivre : 


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Kolaj Istanbul !

Après Berlin au printemps dernier, c'est aujourd'hui au tour d'Istanbul d'investir la Gaité lyrique. Capitale culturelle de la Turquie, Istanbul est une agglomération hors normes qui s'étale sur plus de 80 kilomètres et sur deux continents. Pas étonnant donc qu'entre orient et occident et à la croisée des civilisations, une scène artistique particulièrement productive s'y développe.

Jusqu'à dimanche, la Gaîté Lyrique nous propose de partir à sa découverte.
 

Au programme, du son et des images : installations audiovisuelles, concerts, conférences, une soirée transgenre et même un brunch Turkish delight dimanche à 13 heures pour les plus gourmands !

Ne ratez pas non plus les Raki Hour chaque jour à partir de 17 heures. L'occasion de vivre autour d'un verre et d'une sélection de mezzés une expérience aux allures de chaos organisé où les esthétiques et les sonorités s'entremêlent.

Kolaj Istantul !
Jusqu'au 18 septembre à la Gaité Lyrique
Plus d'informations par ici

Et non je ne possède pas d'actions à la Gaité lyrique.
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Le Paris étudiant (mais pas que)

Si j'ai quitté les bancs de la fac il y a de ça quelques années déjà, je me sens toujours concernée dès qu'il s'agit de découvrir de bonnes adresses dans Paris. Et encore plus quand ces bonnes adresses sont à portée de toutes les bourses.

On m'a donc proposé de découvrir le dernier né de chez Lonely planet, le guide Paris étudiant.

Premier bon point : ce guide est pratique. Grâce à son format pocket qui ne prend pas de place dans le sac à main, on peut toujours le garder à porter de main. Un plan du métro a même été prévu, il viendra en aide aux nouveaux arrivés.

Le guide contient également plein de conseils pratiques à destination des étudiants : restauration universitaire, logement, santé, transport mais aussi sur les réductions pour les activités culturelles. On y trouve aussi un agenda des grands événements parisiens.


Mais venons en aux choses sérieuses : les adresses. Elles sont classées par quartier et divisées en plusieurs catégories : étudier, se bouger, shopping, prendre un verre, manger, scènes, danser. Un plan du quartier reprend chacune des adresses. 

Non seulement le guide n'oublie rien puisque la plupart de mes adresses fétiches y figurent (du moins celles qui ne sont pas confidentielles) mais il m'a en plus donné envie d'en découvrir beaucoup d'autres comme ce petit salon de thé situé à deux pas de chez moi et que je n'avais jamais remarqué...

Autre chose appréciable : les anecdotes. On apprend notamment que Lenny Kravitz est un habitué de l'As du Falafel (rue des Rosiers), de quoi donner envie de traîner un peu plus souvent par là bas...

Bref, un petit guide bien sympa à destination des étudiants et de tous les jeunes parisiens en général... 

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous conseille de vous rendre sur la page facebook du guide. Un concours photo y est d'ailleurs organisé en ce moment, les auteurs des photos ayant reçu le plus de votes gagneront le guide lonely planet de leur choix et verront leurs photos publiées, alors bonne chance !


Et merci à Pauline et Lonely Planet pour la découverte.
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Petits suicides entre amis ~ Arto Paasilinna

Après ma semi déception lecture de cet été, j'ai quand même voulu poursuivre sur ma lancée des romans humoristiques et donner sa chance à l'un des maîtres en la matière (dit-on), Arto Paasilinna

L'histoire ?

Un matin, le président Rellonen, chef d'entreprise qui accumule les faillites et le colonel Kemppainen, veuf éploré, décident de mettre fin à leur jour. Par un "heureux" hasard, c'est dans la même grange qu'ils vont décider de passer à l'acte. Mais plutôt que de commettre l'irréparable, une étrange idée va germer en eux : réunir tous les suicidaires finlandais et organiser un grand suicide collectif.

L'annonce publiée dans le journal va recevoir un certain succès... C'est que les conditions de vie en Finlande ne sont plus ce qu'elles étaient et les candidats au suicide sont nombreux. 

C'est alors que commence un road trip funèbre et désopilant à travers la Finlande, la Suède puis toute l'Europe jusqu'au Portugal où doit avoir lieu leur saut de l'ange final. 

Mon avis ? 

Je me demande souvent si l'on peut rire de tout. Pour Arto Paasilinna la réponse à cette question est très certainement positive puisqu'il se donne un malin plaisir à sourire du suicide ou plutôt des suicidaires tout au long de ce bouquin. 

Mais attention, nous ne sommes pas dans l'humour bête et méchant, la plume humoristique de Paasilinna est fine. Il n'y a jamais de jugement ni de voyeurisme, juste un gentil sarcasme dans cette mise en scène loufoque du quotidien de la petite troupe de dépressif.

Quoi de mieux donc que la dérision pour aborder avec légèreté mais compréhension un sujet aussi délicat que le suicide et remettre en question notre société ?

Si j'ai pu regretter quelques longueurs et la fin un petit peu trop prévisible du livre, j'ai tout de même passé un bon moment et suis bien décidée à en lire plus de cet auteur. Pourquoi pas avec son dernier livre Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison, dont le titre m'intrigue...


Petits suicides entre amis d'Arto Paasilinna
Chez Gallimard - Folio
291 pages

" Mieux valait ne pas agir à la légère en matière d'autodestruction, une affaire aussi vitale exigeait que l'on prenne son temps. "

A suivre : 



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La boutique de thé au fond de l'impasse

Paris réserve parfois quelques petites surprises. La boutique Kusmi Tea de l'avenue Niel en est une. 

Nichée, voire carrément bien cachée, au fond d'une impasse arborée du 17ème arrondissement, cette boutique est un vrai petit bijoux. Sur l'avenue, seule une petite plaque laisse présager sa présence.


Si la boutique a été réhabilitée et ne reflète plus la même image un peu désuète qu'autrefois, elle demeure très agréable voire apaisante comparée à ses consœurs du Marais ou de Saint Germain des Près...

Pour la petite histoire, le 75 de l'avenue Niel est l'adresse historique des ateliers Kusmi Tea. C'est ici que la marque s'est implantée pour la première fois en France en 1917.

Autre bonne raison d'y aller, cette boutique est la moins chère de Paris. Vous trouverez donc votre thé en vrac, en boîte, ou en mousseline à des prix 10 % moins chers qu'ailleurs !

Kusmi Tea
75 avenue Niel
Paris, 17 ème
Attention, la boutique ferme entre 13h30 et 14h30
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Santigold à la Gaité Lyrique, j'y étais !

Hier soir à Paris, la Gaité Lyrique c'était un peu the place to be. Et c'est peu de le dire puisque Santigold venait y présenter en avant première son deuxième album (American Dreaming) dont la sortie est prévue pour cet automne. J'ai donc revêtu ma panoplie de hipster histoire de me fondre dans le paysage et traîné mes boots et le barbu qui va bien jusqu'à la rue Papin.

Encore un peu et le concert aurait pu ne pas avoir lieu puisque le bus qui transportait l'équipe de la chanteuse est tombé en panne en Angleterre. Un changement de véhicule et un ferry plus tard, c'est à 22h45 que Santigold est montée sur scène.

Je craignais que le concert soit un peu expéditif et qu'elle se borne à nous présenter quelques chansons du nouvel album. Nous avons finalement eu droit à un show d'une heure (rappel compris), alternant nouveautés et titres du premier album.

Ce que je retiendrai de ce concert, c'est l'énergie qui s'en dégageait. Une Santigold visiblement ravie d'être là accompagnée de trois musiciens et de deux danseuses très en forme. L'expérience a aussi été plutôt intéressante visuellement parlant grâce aux costumes de scènes originaux et une chorégraphie bien réglée. Quant à l'ambiance, elle était excellente. Santigold a même fait monter quelques personnes du public sur scène.

Niveau musique en revanche, je suis un peu mitigée sur ce deuxième album. Bon certes il pourra difficilement détrôner le premier mais certains titres présentés hier ne m'ont pas tellement emballés. J'attendrai quand même la sortie d'American dreaming avant de me prononcer.

Et pour les malheureux qui n'ont pas pu assister au concert d'hier soir, Santigold sera prochainement en tournée...

A défaut de pouvoir trouver des photos acceptables, voici une petite vidéo pour vous faire une idée :

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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ~ Jonas Jonasson

Ça doit bien faire des mois que je voulais lire ce livre. Je ne sais pas qui de sa couverture ou de son titre intriguant m'attirait le plus d'ailleurs. Ou bien était-ce la nationalité suédoise de son auteur ?

Toujours est-il que j'ai finalement profité de mes vacances d'août pour enfin me le procurer.

Chose étrange : j'étais convaincue à 100 % que j'allais l'adorer... Comme quoi, le marketing des presses de la cité a bien opéré sur moi. Et pourtant...

 L'histoire

Aujourd'hui, Allan Karlson a 100 ans, un véritable événement dans sa maison de retraite qui s'apprête à fêter ça en grande pompe. Allan, qui n'a pas la moindre envie de faire la fête dans cet endroit où il attend la mort, prend alors une folle décision : il s'enfuit. Commence alors un périple riche en rebondissements.

Allan, chaussé de ses charentaises, prend la direction de la gare routière. Là, il vole une valise à une petite frappe qui attendait le bus, valise qui s'avère contenir quelques millions de couronnes. Cet acte irréfléchi va d'ailleurs lui valoir d'être poursuivi par un gang de malfrats suédois en plus de la police qui le recherche désespérément. Sa fuite va aussi être l'occasion pour lui de faire des rencontres. Des personnages tous hauts en couleurs qui vont l'accompagner tout au long de sa cavale dans les quatre coins du pays. Mais plus qu'un périple à travers la Suède, c'est aussi un voyage à travers le XXème siècles qui est proposé puisque le récit s'entrecoupe de flashback sur la vie "mouvementée" d'Allan...

Mon avis

Vous l'avez compris, j'attendais beaucoup de ce livre. Peut-être un peu trop puisque j'ai été déçue. Je n'ai pourtant pas grand chose à lui reprocher : l'écriture est agréable, l'humour est là et au final on passe un bon moment. 

En fait, tout dans ce livre, que ce soit l'histoire en elle-même ou les personnages, est du grand n'importe quoi. Notamment la vie passée d'Allan qui s'avère en fait être un espèce de Forest Gump ayant assisté, bien malgré à lui, aux événements majeurs du XXème siècle. Ami de Truman, Franco et Mao, ennemi de Staline, il a même fait sauter sur ses genoux Kim Jong Il alors enfant et dîné avec De Gaulle.

Loufoque donc... et c'est justement ça qui peut agacer au bout d'un moment puisque ce qui au départ fait l'originalité du livre finit par ennuyer le lecteur. Une petite centaine de page en moins aurait peut-être été appréciable...

Cela dit, ce livre joue très bien le rôle de livre de vacances puisqu'il ne demande pas une activité cérébrale intense. A vous de voir...

Je me suis aussi lancée dans la lecture de Petit suicide entre amis d'Arto Paasilina, maître de la littérature humoristique nordique, à qui Jonas Jonasson est souvent comparé. La suite au prochain numéro !


A suivre :


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Les cheveux longs... en action

Voilà déjà plus d'un mois que mes extensions ont été posées. Passé les quelques jours de plénitudes qui ont suivi la pose (à me regarder dans le moindre miroir, la moindre vitre qui croisait mon chemin), il a bien fallu que j'apprivoise mes nouveaux cheveux made in India. Pas facile en effet de se retrouver du jour au lendemain avec 125 mèches de cheveux épais et secs quand on a un cheveu fin à tendance grasse...


Puisque les seules consignes qui m'avaient été données consistaient à laver mes cheveux avec un shampoing bio et à les brosser avec une brosse adéquate, je ne suis pas allée chercher plus loin. Pas étonnant me direz-vous que les premières semaines se soient avérées plus que laborieuses. J'avais l'impression qu'on m'avait posé un ballot de paille sur la tête avec cette espèce de masse sèche qui me faisait office de chevelure.

Et petit à petit, j'ai réussi à des dompter. Voici comment :

Le shampoing

J'alterne deux shampoings bios aux prix tous riquiqui mais à l'efficacité réelle A ce propos, grâce aux extensions je suis définitivement convertie aux shampoings bios. Si au départ les cheveux, dépourvus de silicones ont l'air de faire la tête, au bout de quelques shampoings ils deviennent doux et brillants naturellement.


Shampoing brillance Lovea Bio à l'huile d'argan du Maroc - Environ 5 € en grandes surfaces
Shampoing Cattier Usage Fréquent au Soluté de Yogourt - Entre 6 et 7 € en magasins bios et chez monoprix

Et comme j'ai les cheveux gras, j'ai "investi" dans un shampoing sec qui est devenu le nouvel amour de ma vie et dont je risque de ne plus pouvoir me passer. Je gagne facilement une journée, un véritable luxe vu le temps que je consacre désormais au lavage de mes cheveux...


Shampoing sec Batiste ♥ - 4,95 € chez Beauty Monop

L'après shampoing

Malgré le peu de considération que je peux avoir à l'égard de la marque L'oréal j'ai quand même décidé de tester la gamme Ever sleek. Les produits de cette gamme sont formulés sans sulfates, sans silicones et sans parabens et attention : ils ne seraient pas testés sur les animaux et ne contiendraient pas de sous produits animaux. Une vrai révolution chez L'Oréal...



Ce conditioner est bien mais sans plus. Son effet lissant n'est pas flagrant mais sans silicones ça n'a rien d'étonnant... Je ne pense pas le racheter une fois que je l'aurai terminé.

Revitalisant Lissage Intense EverSleek de L'Oréal - Environ 7 € en grandes surfaces

Le masque

Je suis restée dans la gamme Lovéa bio (un vrai coup de cœur donc) avec ce masque hydratant et réparateur au monoï. Il n'a pas d'effets extraordinaires sur les cheveux mais au moins il ne les allourdis pas et ça, c'est déjà bien.



Masque hydratant et réparateur au monoï de Tahiti Lovéa bio - Environ 7 € en grandes surfaces

Les soins et autres sérums

C'est là que les choses se corsent. une fois les cheveux lavés, comment les transformer en crinière brillante et domptable ? Ces deux produits ont accompli des miracles sur mes cheveux de shiva. J'en use et abuse matin et soir...



Crème de jour végétale Phyto 9 pour cheveux ultra secs - Environ 11 € en parapharmacie
Elixir concentré de nutrition Dessange - Environ 7 € en grande surface

Les finitions

Pour parfaire tout ça, un petit coup de laque Elnett (cette odeur...) et voilà !

Laque Elnett satin brillance Diamant L'Oréal - Environ 7 € en grandes surfaces

Voilà comment je suis passée d'un simple shampoing tous les trois jours à une véritable routine de soin...

Quelle est la votre ?
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Chic, c'est la rentrée !

Certes les vacances sont bel et bien terminées, mais quand on cherche bien, que l'on fait abstraction du soleil qui fait la gueule et des parisiens aussi d'ailleurs, on se rend compte que les occasions ne manquent pas de s'en réjouir, culturellement parlant j'entends. Voici les miennes.

Santigold en concert à la Gaité Lyrique le 6 septembre


La new-yorkaise, anciennement connue sous le nom de Santogold, viendra présenter à la Gaité Lyrique son deuxième album qui s'annonce aussi réussi que le précédent. J'ai vraiment hâte de voir celle que tout le monde présente comme une bête de scène. Vous n'avez pas encore pris vos places ? C'est dommage car c'est complet... mais vous pouvez quand même vous consoler en écoutant ce premier extrait.


Le dernier James Frey...



...qui s'annonce être un excellent cru, subversif à souhait. L'histoire ? Celle d'un Jésus Christ dans le New-York du XXIème siècle.

« Dans ce livre, j'essaye d'imaginer l'histoire telle qu'elle serait si le Messie, ou Jésus-Christ, était toujours vivant et vivait à New York en plein XXIe siècle. À quoi est-ce qu'il ressemblerait, en quoi est-ce qu'il croirait, comment est-ce qu'il vivrait ? Il aurait des liaisons avec des hommes, engrosserait les filles, il soignerait les malades et pratiquerait l'euthanasie…
Et vous, que feriez-vous si vous le rencontriez ? Mon but n'était pas de réécrire l'histoire du Christ. Je voulais créer une nouvelle mythologie, une qui ait du sens dans un monde d'armes nucléaires, de connaissances scientifiques avancées, d'Internet, de tests et de manipulations génétiques, un monde où l'on ne considère plus l'homosexualité comme un choix. Ce que je voulais, c'était raconter une histoire, faire une oeuvre d'art qui prenne tout son sens dans un monde sur lequel nous savons des choses que les gens ou les écrivains ne pouvaient pas savoir, ni même imaginer, il y a 2000 ans. Ai-je atteint mon but ? Les lecteurs, le temps, et l'Histoire me le diront. » James frey

L'expo Diane Arbus au Jeu de Paume


Dès le 18 octobre, le Jeu de Paume nous proposera la première rétrospective française dédiée à la photographe. Une rétrospective de grande ampleur puisque c'est plus de 200 clichés qui seront présentés, ses photos les plus emblématiques mais également des clichés jamais présentés en France.

L'occasion d'admirer ses portraits de couples, d’enfants, de forains, de nudistes, de familles des classes moyennes, de travestis, de zélateurs, d’excentriques ou de célébrités dont la simplicité peut déstabiliser.

Et vous, qu'avez-vous de prévu pour cette rentrée ?
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We love green, le festival de musiques actuelles éco-conçu

Je ne suis pas une écolo acharnée...

Certes, je tris mes déchets (du moins j'essaie), je privilégie les transports en commun (n'ayant pas le permis de conduire), je prends des douches (n'ayant pas de baignoire), mais ça s'arrête là.

Si j'ai bien conscience qu'il est temps d'agir, je ne me reconnais pas dans tous ces mouvements politiques ou non qui prônent la préservation de l'environnement, le développement durable ou encore la consommation responsable.  Je demeure donc dans mon ignorance et ne sais pas trop quoi faire pour faire mieux.


Et c'est là qu'apparaît We Love Green, le premier festival français de musiques actuelles éco-conçu imaginé par We Love Art, Because et Corida. Allier la musique et l'art en général pour sensibiliser des paumés comme moi au développement durable, je dis banco.


Le festival se tiendra les samedi 10 et dimanche 11 septembre prochain dans le sublime Parc de Bagatelle en plein cœur du Bois de Boulogne. 
 
Au programme : des concerts (avec entre autres Metronomy, Peter Doherty, Selah Sue, Soko ou encore Of Montreal), des projections de films, des jeux, des ateliers green, des découvertes artistiques, le tout en plein air.


Et les organisateurs ont pensé à tout puisqu'ils vous proposent de mettre la main à la pâte en devenant bénévoles le temps du festival. Plusieurs types d'activités sont proposées : billetterie, assistance loges, accueil, construction de mobilier green etc.


Toutes les informations : ici !


Et vous la vie en green, ça vous parle ?

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La gifle ~ Christos Tsiolkas

Ou comment une gifle, donnée à un sale gosse, va influer sur une dizaine de vies et me laisser complètement perplexe...


Nous sommes à Melbourne. Lors d'un barbecue entre amis, Harry gifle un enfant qui n'est pas le sien, un petit garnement un peu trop vif qui menaçait de blesser son fils. Cet incident qui, il y a quelques années, serait passé inaperçu, va se transformer en véritable scandale dans ce petit cercle d'amis. A travers une dizaine de personnages, entre autres l'auteur de la gifle, la mère de l'enfant et leurs familles, l'auteur va nous décrire les incidences de cet acte sur leurs vies respectives.


"Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d'un Don DeLillo ou d'un Jonathan Franzen." Oui c'est ce qu'on nous promet avec la lecture de ce livre...

Et bien nous en sommes loin. C'est assez rare que j'abandonne un livre en cours de lecture. J'ai refermé celui-ci après en avoir lu un peu plus de la moitié. Ni révélation, ni gifle, ni coup de poing, juste un énième roman qui relate des histoires de couples, de familles, qui dépeint une société qui, entre racisme et violences physiques, n'est pas rose (wouah quelle découverte). Rajoutez un petite pointe de sexe et vous arriverez à un bouquin n'a vraiment pas grand intérêt.

Les personnages sont tous détestables, aucun ne m'a semblé digne d'intérêt. On nage en plein clichés : le sale môme tellement materné que sa mère, elle-même maltraitée par son mari alcoolique et artiste raté (ou vice versa), continue d'allaiter alors qu'il a 4 ans ; le type à qui tout réussi qui fume ses joints autour de sa belle piscine, qui trompe bien sûr sa femme et profite de ses cinq à sept pour sniffer un peu de coke avec sa maîtresse et finit par gifler un gosse ; les aborigènes qui, pour couronner le tout, sont convertis à l'islam histoire de montrer que oui, la société australienne renie non seulement les aborigènes mais en plus elle est islamophobe (sans blague)...

Alors oui, c'était peut-être le but de Tsiolkas : nous mettre devant les yeux une réalité qui dérange. J'ai envie de dire "Pourquoi pas ?" mais tout dans ce livre sent le déjà vu.

Grosse déception donc...


"La confiance, ça se limite à la famille. Point barre. Et encore, pas toujours."


La Gifle, de Christos Tsiolkas
Chez Belfond
480 looooongues pages


A suivre :


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Chez Ginette de la Côte d'Azur, on mange bien

Aujourd'hui je vous emmène, non pas sur la Côte, mais au pied de la butte Montmartre, chez Ginette.


C'est en 1923 que Ginette, tout droit débarquée de sa Côte d'Azur natale, ouvre sa ginguette sur les pentes de la buttes Montmartre dans l'idée de faire danser le quartier. Aujourd'hui Ginette n'est plus mais les nouveaux propriétaires ont entrepris de restaurer le lieu à l'identique. La déco est chaleureuse, méridionale, on s'y sent bien. 



Mais qu'est ce qu'on y mange ? Une cuisine traditionnelle française, sans grande originalité certes mais préparée avec goût et servie avec le sourire ! J'avais opté pour le magret de canard sauce au miel accompagné d'un délicieux gratin dauphinois et je me suis régalée. Pour le dessert, je vous conseille les crêpes qui sont vraiment bonnes. Et le vin rouge en pichet est excellent (c'est suffisamment rare pour être relevé).

Le restaurant, situé juste en haut des marches du métro Lamarck-Caulaincourt (au 101 rue Caulaincourt), est ouvert tous les jours de 9h à 2h du matin, parfait pour les grosses faims tardives.


A noter : juste en dessous du restaurant, en descendant quelques marches vers le métro, vous tomberez sur Les dessous de Ginette, une ancienne maison close reconvertie en bar lounge. Pour la petite histoire, lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands l'avaient réquisitionnée pour en faire leur "lieu de détente". L'établissement est actuellement en cours de rénovation mais d'ici quelques semaines, les parisiens pourront à nouveau investir les banquettes, en tout bien tout honneur bien sûr !


Chez Ginette
101 Rue Caulaincourt
75018 Paris

01 46 06 01 49


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Mille morceaux ✮ James Frey

Ou la fausse confession d'un junky qui veut s'en sortir...


James (Frey) se réveille dans un avion, le tête défoncée au propre comme au figuré, sans argents, sans papiers. Il ne sait pas d'où il vient, encore moins où il va. James a 23 ans, il est alcoolique, drogué et délinquant... depuis dix ans.

Deux possibilités s'offrent à lui : continuer de se détruire et mourir ou accepter d'être conduit dans un centre de désintoxication et vivre. Il choisira la seconde option.

Dans cette "autobiographie", James Frey nous relate sa vie dans le centre. Les personnages hauts en couleur qu'il y rencontre, les amitiés qu'il va nouer, l'amour qu'il va croiser. Mais aussi l'enfer du sevrage, le découragement, cette envie irrépressible de boire, de fumer du crack...


J'ai découvert James Frey avec L.A. Story, lu et adoré il y a quelques semaines de ça. Tellement adoré que je me suis ruée sur Mille morceaux en l'apercevant sur les étagères de la bibliothèque. En plus d'une réelle envie d'en lire plus de cet auteur, la curiosité m'a aussi poussé à ouvrir ce livre qui a suscité une véritable polémique aux Etats-Unis lors de sa sortie. 

James Frey, qui rencontrait beaucoup de difficultés pour faire éditer ce livre, a décidé de le présenter comme une autobiographie, le récit brut d'une expérience réelle. Son passage dans l'émission d'Oprah Winfrey dans laquelle il relate cette histoire qu'il s'approprie totalement lui a d'ailleurs valu d'être porté aux nues par les médias américains.

Quelques mois plus tard, un site internet découvre la supercherie et la rend public. Oprah réinvite alors Frey pour le livrer à un lynchage public. A tel point que des lecteurs ont souhaité obtenir des dommages et intérêts suite à cette tromperie...

James Frey - Photo : André Pichette, La Presse

Je ne m'attarderai pas plus longtemps sur cette polémique. Si en effet ces agissements ne sont pas tout à fait conformes au code de déontologie auquel les auteurs devraient se soumettre (j'ai dit devraient), on les oublie vite dès lors que l'on ouvre ce livre.

Il s'en dégage une force, une souffrance et une rage incroyable. Le récit est d'une dynamique rare, notamment grâce au style de James Frey, grand avare de ponctuation (les dialogues ne sont pas mis en formes).

Plus que le récit d'un sevrage, c'est une véritable lutte contre soi-même que décrit James Frey ici. Car si la dépendance est un enfer, son premier ennemi, le plus dangereux, c'est lui-même. Le roman oscille alors entre la description de la vie quotidienne d'un centre de désintoxication et la bataille que James se livre à lui-même.


De la rage et de la souffrance donc, mais aussi beaucoup d'émotion et de sentiments forts, proportionnels au manque et au désespoir que les pensionnaires ressentent.


Alors si vous n'avez toujours pas lu James Frey, remédiez-y...


Ah et pour la petite histoire, Oprah a de nouveau invité James Frey dans son émission pour la sortie de son prochain livre qui s'annonce tout aussi subversif que les autres. Dans ce livre intitulé The Final Testament of the Holy Bible il sera question d'un Jésus Christ qui "aurait des liaisons avec des hommes, engrosserait les filles" et "soignerait les malades et pratiquerait l'euthanasie"... Sortie le 24 août, attention ça va jaser !


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Les cheveux longs...

N'oublions pas que sur ce blog il est question de culture et autres futilités alors aujourd'hui, niveau futilité, je vais m'en donner à cœur joie ! 



Voilà des mois et des mois que je me laissais pousser les cheveux et peu à peu, mon traditionnel carré gagnait en longueur. Et voilà qu'un beau jour, je reçois un mail m'informant que je suis la grande gagnante d'un concours organisé par Do it in Paris. Le gros lot ? Une extension de cheveux chez Extensions VIP. J'ai sauté de joie puisque je lorgnais avec jalousie sur celles de ma sœur depuis des années...

Me voilà donc partie au centre de pose (situé avenue de la République) pour une première prise de contact. Un diagnostic de mes cheveux est réalisé afin de déterminer la couleurs des mèches qui me seront posées et leur longueur, le but étant que les extensions soient indissociables du reste de la chevelure. Pour moi, deux teintes différentes ont été utilisées. 


Le salon utilise les extensions Great Lenghts, les meilleures actuellement sur le marché. Il s'agit de "vrais" cheveux qui proviennent d'Inde (c'est bien connu, les indiennes ont des cheveux d'une qualité exceptionnelle). 

Je me suis ensuite rendue au salon une semaine plus tard pour les choses sérieuses : la pose.


Comment ça se passe ?

La séance commence par un shampoing purificateur afin que les cheveux soient les plus cleans possibles pour que les mèches tiennent bien. S'en suit un brushing de compétition (cf. photo). Enfin, la gentille Mégane commence la pose qui se fait par étages. Les mèches sont fixées une par une à la chevelure par des points de kératine grâce à un appareil à ultra sons qui présente l'immense avantage de ne pas chauffer les cheveux.

Trois heures plus tard, voici le résultat :


Impressionnant n'est-ce pas ? Et ça l'est d'autant plus lorsque l'on sait que les extensions sont effectivement indissociables de mes "vrais" cheveux.


Mes impressions

Je craignais un peu de ne pas supporter le poids de tous ces cheveux et que les points de kératine tiraillent. Il n'en est rien. On ne sent rien du tout, les extensions sont très agréables à porter.

Pour ce qui est de l'entretien, rien de bien contraignant à part deux règles : se laver les cheveux avec des shampoings sans silicones ni parabens (des shampoings bio par exemple) et bien se brosser les cheveux matin et soir avec une brosse adaptée. Et c'est tout ! Bien sûr le séchage me prend plus de temps mais au final il y a plus d'avantages que d'inconvénients.

Je suis donc ravie de ma pose d'extensions. Une chevelure longue et fournie change vraiment un visage, voire même l'ensemble de la silhouette qui devient d'un coup beaucoup plus féminine. 


Je l'avoue, si je n'avais pas gagné ce cadeau, je ne me serais peut-être jamais fait poser d'extensions. Le prix peut en effet sembler un peu dissuasif : une mèche coûte environ 5,50 €, on m'en a posé 125. Faites le comptes et vous arriverez à un loyer de studio parisien. Mais vu la qualité des prestations et le rendu ultra naturel, le prix est largement justifié...

Toujours est-il que je ne regrette pas du tout cette expérience et que je serai certainement très triste à l'idée de les enlever et de retrouver ma chevelure raplapla!


Pour plus d'infos, n'hésitez pas à faire un tour sur leur site, leur page facebook ou en contactant directement le salon de coiffure et centre de pose d'extensions Extensions VIP au 01 47 70 58 20.


Et un grand merci à Do it in Paris pour le cadeau et à Extensions VIP pour leur accueil et leur superbe travail !


Alors ? Les extensions ça vous tente ?

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Tea and cinema


Vous l'avez peut-être remarqué (ou pas), je ne parle que très rarement de cinéma ici. La raison est très simple : je n'aime pas aller au cinéma. L'idée de m'enfermer dans une salle et de ne pas pouvoir en bouger pendant deux heures m'insupporte et il faut qu'un film me fasse vraiment mais alors vraiment très envie pour que j'outrepasse ce principe...


Mais il se pourrait bien que je fréquente plus les salles obscures qu'à l'accoutumée puisqu'une vague de films british va déferler sur la France cet été et j'adore le cinéma anglais, son humour, son ambiance, ses acteurs... Voici les films que je ne compte surtout pas rater :


Submarine de Richard Ayoade 
Sorti le 20 juillet


À 15 ans, Oliver Tate a deux gros problèmes : il rêve de coucher avec sa petite amie et sa mère est en train de se laisser séduire par un gourou.

Pour empêcher le pire et réussir le meilleur, Oliver n’a que deux atouts : un vocabulaire incroyablement riche et une immense confiance en lui…

La bande annonce par ici.


Killing Bono de Nick Hamm
Sortie le 3 août


Dublin, 1976. Neil McCormick n’en doute pas : une vie de rock star l’attend. Avec son frère Ivan, ils vont créer Shook Up, le plus grand groupe de rock du monde ! Au même moment, Paul, leur camarade de classe, crée son propre groupe, U2, et se fait appeler Bono.

Mais Neil est persuadé que Paul n’a pas l’étoffe d’une star et que dans son ascension vers la gloire, Shook Up laissera U2 loin derrière lui…

Rajouter à ça le fait que l'un des acteurs n'est autre que le fantastique Nathan de la série Misfits et vous aurez toutes les raisons d'y aller...

La bande annonce par ici.


Cadavres à la pelle de John Landis
Sortie le 31 août


Pauvres et vivant d’arnaques, deux compères William Burke et William Hare découvrent par hasard qu’un cadavre frais peut leur rapporter beaucoup d’argent. A cette époque, Édimbourg est un haut lieu de la médecine en Europe et les chirurgiens cherchent désespérément des cadavres humains pour pratiquer leurs dissections et faire ainsi avancer leur science. La demande en produits frais ne manque pas ! Elle augmente. 

Appâtés par l’argent et désireux avant tout d’assouvir les envies matérielles de leur bien aimées, Burke et Hare ne vont pas tarder à orchestrer des "accidents" pour obtenir toujours plus de cadavres frais pour la Science.

La bande annonce par ici.


NEDS de Peter Mullan
Sortie le 31 août


Glasgow, 1973. Le jeune John McGill est sur le point d’entrer au collège.  Garçon brillant, la voie est cependant loin d’être toute tracée pour lui, entre un père violent et les préjugés de ses professeurs qui n'ont pas oublié son frère aîné "irrécupérable", Benny, devenu membre des NEDS.

Les NEDS (Non Educational Delinquents), dangereuses petites frappes, font régner la terreur dans les quartiers. La réputation de Benny vaut à John d’être protégé et lui ouvre très vite les portes du gang.


Et vous le cinéma anglais, ça vous parle ?

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658 de John Verdon, LE polar de l'été ?

Dans la série des livres à ne pas oublier de glisser dans sa valise cet été, je vous présente 658, un polar signé John Verdon qui a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie outre Atlantique.


Dave Gurney, ex flic réputé pour avoir arrêté des dizaines de tueurs en série, vient juste de prendre sa retraite. C'est alors qu'un vieux camarade de fac qu'il n'a pas revu depuis des années reprend contact avec lui pour lui soumettre une affaire plutôt singulière. Celui-ci a reçu une lettre écrite à l'encre rouge sang et au contenu assez inquiétant. Elle l'invite, sous la forme d'un poème, à penser à un nombre entre un et mille. C'est le nombre 658 qui lui vient à l'esprit. Et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre dans l'enveloppe une autre enveloppe plus petite renfermant un papier où il est justement inscrit le nombre 658...

Et puis d'autres lettres arrivent, des coups de fils commencent. Toutes ces manœuvres ont le même objet : lui faire peur et l'avertir que l'heure de la vengeance a sonné. Son cadavre est d'ailleurs retrouvé quelques jours plus tard dans une mise en scène incompréhensible que même Gurney, ex enquêteur émérite, va avoir du mal à expliquer...


J'aime les polars, vous le savez. Pourtant, j'avoue avoir été un peu prise au dépourvue lorsque l'on m'a offert ce livre (Merci Mathilde !) puisque je suis une angoissée des chiffres. Je craignais de me retrouver dans une enquête mathématique, à l'intrigue retorse que seul un astrophysicien pourrait comprendre. Oui je n'y peux rien, les chiffres ont cet effet là sur moi, je me sens tout de suite pas concernée...

Et puis non. 658 s'est avéré être un bon polar. L'auteur, tout jeune retraité également et pour qui se livre est le premier, a réussi à me balader de la première à la dernière page. C'est simple, tous les ingrédients d'un bon polar sont présents : une intrigue qui sort de l'ordinaire, du suspense, un assassin à la santé mentale plus que douteuse, un enquêteur hanté par de vieux démons...

Bon d'accord, il y a peut-être quelques facilités qui se sont glissées ici et là, notamment dans le dénouement, mais rien de bien méchant. Au final, le tout tient plutôt très bien la route pour un premier livre et nous, lecteurs, avons passé un très bon moment.

Vous l'aurez compris,  ce polar vous fera un parfait compagnon de plage !


"Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné"

658 de John Verdon
Chez Grasset
448 pages 
 
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Une déco avec des livres

C'est une chose d'aimer lire. S'en est une autre de réussir à intégrer ses livres dans son intérieur. Les designers l'ont bien compris et proposent désormais des créations belles et ingénieuses pour se faire, avec des livres, une décoration d'intérieure design et élégante. 

Petite sélection en images :

La lampe de lecture 3 fonctions

C'est au studio Smeets design, basé à Amsterdam que nous devons ce bel objet, la Lili Lite, qui se veut à la fois étagère, liseuse et marque page. La chose est ingénieuse puisqu'il suffit de poser le livre sur le côté marque page pour que la lampe s'éteigne et de le retirer pour qu'elle s'allume. Une allumage mécanique est également prévue. Si vous souhaitez acquérir cet objet, cela vous en coûtera 119 € pièce ici.

Le marque page design


Terminé le marque page en papier ou pire, le vieux ticket de caisse qui traînait au fond de votre sac à main. Voici le marque page design en bois massif (s'il vous plaît). Et pour en rajouter à son côté chic, impossible de dénicher le moindre point de vente sur la toile...


L'étagère invisible


Voici une belle alternative aux étagères habituelles puisque celle-ci est tout bonnement invisible. On croirait presque que les livres tiennent tous seuls au mur... Il suffit juste de caler la dernière de couverture sur le support et d'empiler les livres par dessus. Le tour est joué. J'adore. Le prix ? Juste 16 petits euros : ici.

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Méli-mélo culturel


Je ne sais pas si c'est l'été qui veut ça mais j'ai beaucoup de mal à trouver le temps d'écrire pour le blog en ce moment. Petite séance de rattrapage avec un compte rendu de mes activités passées et celles à venir :

Fait

☆ J'ai assisté la semaine dernière au concert silencieux "Ouvre tes oreilles" organisé par Sony à l'occasion de la sortie du dernier casque de la marque, le modèle ZX 300. Le principe du concert silencieux ? Inviter les artistes à se produire dans une boîte insonorisée et proposer au public de suivre le concert à travers un casque. Le concept est assez insolite et il était amusant de constater qu'il a fallu un peu de temps au public pour trouver ses marques face à tant de "silence". L'affiche était alléchante puisque se sont produits sur la scène du Nouveau casino, The Bewitched Hands et The do dont le dernier album est excellent et la prestation live merveilleuse, notamment grâce à l'aura qui se dégage d'Olivia, la chanteuse du groupe. J'ai donc passé une excellente soirée. Quant au casque, son design est vraiment très chic et le son de très bonne qualité. Je vous le conseille.


☆ J'ai également assisté au concert de Snoop Dogg au Zénith. Certes je ne suis pas une grande fan de hip hop mais le principe du concert faisait plutôt envie : redonner vie à son premier album Doggystyle, sorti en 1993 et devenu un classique du genre.  A ses côtés, on a pu retrouver Warren G. Je n'irai pas jusqu'à dire que tout l'intérêt du concert a résidé dans l'interprétation par ce dernier de Regulate mais presque. Le son était de très mauvaise qualité comme souvent au Zénith, beaucoup trop fort, limite dangereux... Petite anecdote : Snoop s'est fait huer par le public lorsqu'il a interprété la chanson qu'il vient de sortir avec David Guetta. Un grand moment.



☆ Je n'avais pas eu l'occasion de voir Faites le mur, le film de Banksy, lors de la sortie en salle cet hiver. J'ai finalement eu le droit à une séance de rattrapage dimanche dernier. Le film est en effet projeté au MK2 quai de Loire les samedi et dimanche à 10h40. J'ai beaucoup aimé ce film qui nous plonge dans le milieu très fermé du street art, à travers la personne de Thierry Guetta, un français un peu perché qui a réussi à s'y infiltrer. Le plus intéressant dans le film est de constater l'entrée sur le marché de l'art d'un art contestataire qui s'apparentait à la base à du vandalisme...



☆ J'ai terminé la lecture de 658 de John Verdon, sans doute l'un des polars qu'il ne faudra pas oublier d'emporter dans sa valise cet été. L'intrigue est excellente, le suspense présent du début à la fin (cauchemar à l'appui). Je vous en reparle très vite.



A faire


☆ Finir plusieurs lectures que j'ai en cours. Deux pour être exacte : Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafon que je voulais garder pour mes prochaines vacances mais que j'ai finalement commencé, La Gifle de Christos Tsiolkas, ou comment une gifle flanquée à un sale gosse peut avoir des répercussions sur des dizaines de vie.



☆ Commencer la lecture d'un livre hors du commun qui m'a tapé dans l'oeil la semaine dernière lorsque je l'ai aperçu sur l'étal de ma librairie préférée : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Reif Larsen. Ce livre m'a immédiatement fait penser au livre de Jonathan Safran Foer Extrêmement fort et incroyablement prêt. D'une part parce que le narrateur est un enfant à la personnalité touchante et d'autre part en raison des visuels dont le livre est parsemé. 



☆ Aller voir Le Moine, de Dominik Moll même si Vincent Cassel commence à me sortir par les yeux. Ce film est bien sûr l'adaptation du roman gothique de Matthew G. Lewis publié en 1796. L'histoire ? Abandonné à la naissance aux portes du couvent des Capucins, Ambrosio est élevé par les frères. Devenu un prédicateur admiré pour sa ferveur et redouté pour son intransigeance, il se croit à l’abri de toute tentation. L’arrivée d’un mystérieux novice va ébranler ses certitudes et le mener sur le chemin du péché. De quoi ravir la passionnée du Moyen-Age que je suis.

☆ Et enfin, aller profiter du "petit" cadeau que j'ai gagné cette semaine sur un site féminin. Il y a fort à parier que je ne serai plus tout à fait la même après ça. On en reparle...


Et vous ? Quel est votre programme ?

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