The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Londres : les bonnes adresses {#1 : restos)

Voici enfin mon petit compte rendu des quelques jours que j'ai passés à Londres le mois dernier.

Une chose est sûre, si Londres ne se trouve qu'à 2h15 de Paris en Eurostar, le dépaysement est là : la propreté des rues et du métro, la discipline des gens, leur gentillesse et leur politesse, l'absence de tension.... On est bien loin de Paris,  de sa saleté, de son agressivité et de ses visages tristes.


Le bilan de ce séjour : des kilomètres parcourus, des dizaines et des dizaines de boutiques arpentées, des centaines de pounds dépensés, des milliers de calories englouties...

Pour cette première partie du compte rendu, c'est la nourriture qui est à l'honneur.  L'Angleterre mérite sa réputation en matière culinaire. Il a été bien difficile pour les deux gourmands que nous sommes de nous sustenter.

Deux adresses ont néanmoins retenu mon attention :

Le Haché burger connoisseurs
24 Inverness Street
Camden Town


D'excellents hamburgers, créatifs, élaborés à partir de produits frais et un rapport qualité prix qui défit toute concurrence. Ce petit restaurant n'a pas volé son titre de meilleur restaurant d'hamburger de Londres décerné par le magazine Time Out !

Les burgers sont servis avec du pain ciabatta et les garnitures sont très originales : chorizo, champignons, mangues, pesto... Une chose est sûre : on sort de là repus, prêts à écumer les clubs de Camden Town (si on n'est pas découragé par les dizaines de mètres de queue, ce qui n'a pas été mon cas).

Ajoutez à ça un personnel au petit soin et vous passerez un excellent repas.

Kooky Bakes
The Sunday UpMarket
Off Brick Lane

The Sunday UpMarket situé sur Brick Lane street est sans doute l'endroit de Londres que j'ai préféré. Certes c'est un marché comme il en existe tant d'autres dans la capitale anglaise mais la qualité de tous les stands présents est hallucinante. Fringues, bijoux, accessoires vintage ou non, c'est simple : tout fait envie.

Mais ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le petit stand de Kooky Bakes aux cupcakes, cookies et autres gâteries qui font saliver.


J'ai pour ma part craqué pour un cupcake tout chocolat :



Voilà pour le fooding. Oui c'est tout, le reste du séjour ça a plutôt été sandwich, fish & chips et salades... A très bientôt pour plus d'adresses de boutiques !

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En ce moment aux arts déco : Michal Batory, artisan de l'affiche

Rares sont les musées qui mettent à l'honneur les artistes de l'affiche, art pourtant à part entière. Mais jusqu'au 30 avril prochain, le musée des arts décoratifs de Paris propose la première rétrospective des œuvres de Michal Batory.


Michal Batory est polonais de naissance. Rien de surprenant alors qu'il se soit démarqué dans la création d'affiches connaissant le savoir faire polonais en la matière.

L'exposion retrace la carrière de l'artiste sur plus de 75 affiches grands format, regroupés par thèmes majoritairement culturels (danse, musique, théâtre, salons...). 

L’art de Michal Batory se situe à la croisée de deux univers artistiques : les affiches polonaises et le surréalisme. Plus que les systèmes de composition, c’est l’art du collage, du photomontage, et le travail sur la lettre qui sont au centre de ses préoccupations. Très souvent, ses images reposent sur cette association incongrue de deux objets, ou de deux idées, engendrant la surprise, l’insolite, l’humour, la poésie, l’émotion.

C'est ainsi que que deux cotons tiges deviennent diapason, deux bonbons se transforment en notes de musique, qu'un os devient Roi...


que d'une corde surgissent deux mains...


ou qu'une rose devient accordéon. 


Michal Batory a réalisé les affiches de quelques uns des plus grands lieux culturels parisiens : le théâtre de la coline à ses débuts, la Cité des sciences et de l’industrie pour laquelle il imagine les affiches et la scénographie de plusieurs expositions, le Centre Pompidou ou encore le théâtre de Chaillot.

Batory c'est également des couvertures de livres, pour le compte des éditions Flammarion notamment.


Dès son entrée dans l’exposition, le visiteur est plongé dans l’intimité de son atelier.aux murs recouverts de livres. On y découvre une fleur fanée utilisée pour la carte de vœux 2008 de l’Adami, une sculpture de chaise faite avec des allumettes pour l’affiche « Ligne de fuite » pour le Théâtre de Chaillot, des appareils photo, un ordinateur, des livres, de la musique en fond, des cartes postales punaisées, des essais photographiques pour un futur projet. De grands albums de travail seront également présentés, permettant au visiteur d’appréhender les différentes étapes de sa création.


Il s'agit donc d'une exposition très agréable. Atterrie au dernier étage du musée un peu par hasard à l'occasion de la visite d'une autre exposition, j'ai en fait réellement apprécié la mise en scène de cette rétrospective, cette sensation de proximité avec l'artiste et sa faculté à détourner des objets du quotidien pour leur conférer un sens poétique.

A ne surtout pas manquer !


Michal Batory, artisan de l'affiche
Au Musée des arts décoratifs - Publicité
Jusqu'au 30 avril 2011
9 euros (réduit : 7,50 euros)


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Purge ~ Sofi Oksanen

J’ai pour principe de ne jamais lire les prix littéraires, n’accordant aucun crédit à toutes ces distinctions souvent basées sur autre chose que le génie littéraire des auteurs…

Je me félicite pourtant d’avoir été frappée par un éclair de lucidité il y a quelques semaines et de m'être plongée dans la lecture de Purge, prix fémina étranger 2010.

Purge, c’est avant tout l’histoire de deux femmes amenées à cohabiter pendant quelques jours.

L’une, Zara, a fuit sa ville de Vladivostock peu après la chute de l’URSS pour l’Allemagne dans l’espoir de gagner de l’argent. C’est finalement dans les mains de Pacha, proxénète de son état, qu’elle tombera.

L’autre, Aliide, est une femme âgée vivant en Estonie. Etant plus jeune, elle a été accusée d’avoir collaboré avec les ennemis du communisme. Violée et humiliée, elle n’aura de cesse de racheter ce comportement en se mariant avec un communiste d’abord, puis en dénonçant sa sœur, mariée à un opposant au régime.

Nous sommes en 1992 quand Zara réussit à échapper à l’attention de son souteneur. Elle atterri en pleine nuit dans le jardin d’Aliide, effrayée de se trouver en présence d’une voleuse. Zara réussira finalement à convaincre la vieille femme de lui offrir sa protection de l’héberger quelques jours et de l’aider à préparer sa fuite.

Ce livre est en fait une succession d’allers retours entre le présent et la passé de ces deux femmes. Il y est question de jalousie entre sœurs, d’amour, d’un secret de famille (peut-être) mais aussi des abominations qui ont ponctué le régime soviétique. Car Purge c’est aussi une formidable manière de découvrir l’histoire de l’Estonie et la rudesse de la vie sous le régime soviétique notamment pour les femmes…

Il paraît d’ailleurs qu'en finnois, la langue de l'auteure, le mot n’a pas la même signification qu’en français. Sofi Oksanen explique d’ailleurs que "Puhdistus, c'est tout ce qui est lié à l'action de nettoyer. Nettoyer, laver, épurer, désinfecter... mais aussi purifier ethniquement, purger au sens de Staline...".

Je n’aime pas les histoires d’amour, de conflits de famille en règle générale. J’ai pourtant été totalement conquise par l’histoire de ce livre, emmenée par l’écriture de Sofi Oksanen, fluide et si efficace à transmettre une émotion et à retranscrire l’atmosphère confinée qui règne tout le long du livre.

Nancy Huston a dit que « Si l'on devait n'en lire qu'un cette année, ce serait celui-là ». Je suis parfaitement d’accord…
 
Purge de Sofi Oksanen
Publié chez Stock
408 pages

 * Coup de coeur 2011*
 
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Anyday lovely

Anyday lovely c'est un petit e-shop de cadeaux, accessoires, papeterie tout droit venus du Japon et de Corée et insolitement Kawaï. Après l'avoir découvert grâce à Elo, je n'ai pas pu résister bien longtemps avant de passer commande.

J'ai ainsi craqué sur un mug ecocup. Inspiré des gobelets starbucks, j'adore son couvercle et son sleeve en sylicone rose. Et lorsqu'on retire le sleeve, on découvre un mignon personnage qui vous donne le sourire le matin !

J'ai également jeté mon dévolu sur un petit carnet (on n'en a jamais assez) au motif vichy.



Voici quelques unes des autres merveilles que l'on peut trouver sur le site :



Crédits photos : anyday lovely
J'aime particulièrement les petits marques pages sur la dernière photo...

Profitez-en, en ce moment c'est les soldes sur le site... et en plus la livraison est toujours gratuite. Ajoutez à ça la gentillesse de Céline et vous n'aurez plus aucune raison de ne pas commander...



Article non sponsorisé (au cas où)

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Club de lecture : deuxième acte

Nous étions neuf hier soir à nous retrouver au Café livres autour d'un verre et du livre de Tatiana de Rosnay "La mémoire des murs". J'ai pour ma part passé un moment très agréable à discuter de ce livre et d'autres choses !


Avant le débriefing, voici un bref rappel de l'histoire de ce roman :

L'appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, informaticienne quadragénaire, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu'un drame s'est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l'horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d'y penser ? Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera resurgir chez Pascaline une ancienne douleur, une fragilité secrète restée trop longtemps enfouie. Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son passé.


Les avis sur ce livre ont été assez mitigés. Ce roman, qui peut faire froid dans le dos au cours de ses premières pages, se révèle au fil de la lecture très sombre, peut-être un peu trop d'ailleurs pour certains participants.

Plus que l'histoire en elle-même, c'est surtout le personnage de Pascaline qui a fait débat.

Si certaines d'entre nous ont pu être très touchées par  cette femme seule et hantée par ses souvenirs, d'autres n'ont pas été sensibles à sa personnalité trop négative et obsessionnelle. Il sera d'ailleurs intéressant d'avoir l'avis de nos recrus masculines sur ce sujet le mois prochain.

Tout le monde était néanmoins d'accord sur le fait que l'écriture de Tatiana de Rosnay apporte au livre une fluidité très appréciable et en fait un livre agréable et rapide à lire.

D'autres remarques ont porté sur l'histoire de ce livre. Écrit quelques années avant Elle s'appelait Sarah, Tatiana de Rosnay explique dans la préface de ce livre les liens entre ces deux livres. Certaines personnes ayant pu lire Elle s'appelait Sarah ont d'ailleurs été frappés par les ressemblances entre ces deux histoires. En fin de compte, on peut se demander si La mémoire des murs n'a pas été une sorte de travail préparatoire au roman qui a fait connaître Tatiana de Rosnay. 

Pour terminer, j'ai trouvé cette petite vidéo un peu bizarre tournée à l'occasion de la réédition de la Mémoire des murs en 2008... A vous de me dire si elle reflète bien l'ambiance du livre.



Notre prochaine rencontre est prévue le jeudi 17 février dès 18h30. Nous échangerons autour des Particules élémentaires de Michel Houellebecq. Une chose est sûre : il y aura matière à débattre !



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Tea for two and ... club de lecture !

Avant de vous quitter pour la perfide Albion, je tenais à vous rappeler que notre club de lecture se rencontre pour la deuxième fois mardi prochain ! Nous parlerons (entre autre) de La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay.


Nous nous retrouverons au café livres, rue Saint Martin dans le 4ème arrondissement dès 18h30 et vous êtes les bienvenus !


Allez... see you on tuesday !


 



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Eating animals ~ Jonathan Safran Foer

On connaissait Jonathan Safran Foer comme jeune auteur de génie à qui l'on doit notamment Tout est illuminé et le bouleversant Extrêmement fort et incroyablement près. On le connaîtra désormais comme l'écrivain qui a mis les pieds dans le plat.


Dans son dernier livre Eating animals (Faut-il manger les animaux ?) qui fait déjà grand bruit, Safran Foer met à profit son immense talent littéraire pour plaider contre l'industrie de la viande. A vrai dire, bien plus qu'une critique d'une industrie, c'est une totale remise en cause de l'Homme en tant que carnivore dont il s'agit.

Loin de l'extrémisme des pro-animaux, Safran Foer se lance dans une étude très documentée (puisqu'il a lui-même  longuement enquêté sur place) et pousse loin sa réflexion. Mais sans jamais tomber dans le radicalisme... En effet, la thèse de Foer ne consiste pas à affirmer que les animaux ont des droits sur l'Homme mais que l'Homme a néanmoins des devoirs envers eux. 


Pour parler chiffres, l'industrie de la viande s'est :

Une industrie qui participe au réchauffement climatique pour 40 % de plus que l'ensemble des transports dans le monde. 

50 milliards de volailles élevées le plus souvent en batterie, bourrées d'antibiotiques puis abattues.

Entre enquête sur les méthodes d'abattage barbares,  réflexion historique, expérience personnelle, données statistiques, Safran Foer met le lecteur face à ses propres contradiction sans jamais essayer de lui donner de leçon.

Pour ma part, mon rapport à la viande est totalement schizophrénique comme la plupart d'entre nous certainement. Si je dis aimer les animaux (au point de m'être impliquée dans des associations) et plusieurs tentatives de végétarisme pur et dur, je cède le plus souvent à la facilité en mangeant de la viande, même si je privilégie la plupart du temps les produits de la mer qui après tout méritent tout autant leur dignité... Pourquoi : par facilité je l'ai déjà dis, par volonté de ne pas déranger (le regard porté sur les végétarien est plutôt négatif), par ignorance aussi...

Bref, voilà de quoi réfléchir sérieusement...

Alors, faut-il manger les animaux ?


Faut-il manger les animaux ?
Éditions de l'Olivier
362 pages

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La catin

Attention : dans ce billet, il ne sera nullement question de filles faciles dénudées et complètement délurées... juste de littérature (désolée messieurs égarés, quoiqu'un peu de culture vous ferait le plus grand bien).


À la veille de son mariage, rien ne prépare Marie au cataclysme qui va s'abattre sur son existence. Dans cette Allemagne du XVème siècle, sa beauté, sa chasteté et sa dot la promettent au meilleur des partis. Ce sera Maître Ruppertus Splendidus, jeune et brillant avocat qui a l'oreille des puissants. Mais quand Marie est calomniée, jetée en prison puis violée, le conte de fées tourne soudain au cauchemar… 

Jugée sommairement puis bannie, elle n'a d'autre solution pour survivre que de rejoindre un groupe de prostituées itinérantes. Rejetée avec ses compagnes d'infortune au ban de la société, Marie a cependant un atout qui l'aidera à surmonter toutes les épreuves : en elle, brûle le feu de la vengeance…


Voici un roman historique bien intéressant qui décrit, sans concession ni pudeur, le quotidien des "courtisanes" au Moyen-Age.

Marie, jeune fille de bonne famille, se retrouve donc traînée dans la bout et poussée à la prostitution. On la suit à travers ses péripéties aux quatre coins de l'Allemagne, jusqu'en France accompagnée de ses compagnes d'infortune. Si l'on peut parfois se retrouver à s'apitoyer sur son sort, la force de cette jeune femme hors du commun à la beauté troublante, nous prend aux tripes.

Le style d'Iny Lorentz est très agréable. Même s'il pousse loin les descriptions, il n'y a jamais de longueurs

Bref, un agréable moment passé avec ce livre, premier volet d'une trilogie, qui mêle à la fois amour, aventures, intrigues, vengeance et érotisme.

La catin d'Iny Lorentz
505 pages
Chez Pocket

Lecture en cours : 


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Mes bonnes résolutions littéraires

Mademoiselle souhaite connaître mes bonnes résolutions littéraires pour cette nouvelle année, les voici !


- Lire encore et toujours plus : j'aurais lu une trentaine de livres en 2010 (soit une moyenne de 2,5 livres par moi), ce qui est bien mais pas top. Je me suis donc fixée comme objectif d'en lire une quarantaine cette année.

- M'ouvrir : à d'autres genres, d'autres auteurs. J'ai tendance à rester fidèle à mes styles de prédilection : les polars historiques et les thrillers. Pourquoi pas cette année m'orienter vers des genres encore inexplorés tels les livres de voyage, les biographies...

- Dépenser moins en livres : je ne sais pas exactement ce que représente mon budget livres sur sur année. Je me suis quand même livrée à un petit calcul savant sur la base des 30 livres de cette année :
en partant sur la base de 30 livres, moitié poches (prix moyen 8,5 €), moitié brochés (prix moyen 20 €) j'arrive à un total de 327,5 €. Somme à laquelle on peut rajouter au moins 100 € de livres achetés comme ça, juste pour le plaisir ou par moment d'absence et jamais lus.
Soit plus de 400 euros dépensés dans des bouquins en une année. C'est beaucoup trop ! C'est pourquoi j'ai décidé d'emprunter plus, d'acheter sur price minister, chez des bouquinistes et de n'acheter du neuf qu'en cas de besoin vital (le tome 2 du livre sans nom par exemple).

- J'irais au Salon du livre de Paris : je n'y suis jamais allée, c'est insensé n'est-ce pas ??? Ça sera du 18 au 21 mars prochain et en principe ça devrait être gratuit pour moi donc je n'ai plus d'excuses...

Voilà ! Rendez-vous en décembre pour un petit bilan ! Et pourquoi pas dans 6 mois pour un bilan à mi-parcours...

Et vous Une fille à Paris, Madimado, Rose réglisse quelles sont vos bonnes résolutions littéraires ?

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Rétrospective André Kertész au Jeu de Paume

Dimanche dernier, je suis allée faire un tour au Jeu de Paume pour visiter l'exposition consacrée au photographe André Kertész. Cette exposition est en fait la première rétrospective consacrée à cet artiste trop peu connu qui a fait don à sa mort de tout ses négatifs à l'Etat français.

Le nageur

Né en Hongrie, exilé en France puis aux États-Unis, la carrière de Kertész s'est étendue sur près de 70 ans. 70 années consacrées à la photographie et au cours desquelles sont art n'aura cessé d'évoluer.

L'exposition se déroule selon un parcours chronologique qui rend parfaitement compte de l'évolution de son travail, chaque séquence débutant par un autoportrait de l'artiste. 

Autoportrait
Cette rétrospective débute donc par la genèse de sa carrière de photographe où son frère était alors son principal modèle ainsi que par son quotidien en tant que soldat de l'armée austro-hongroise durant la première guerre mondiale.

Une large partie de l'exposition est ensuite consacrée à sa vie parisienne et notamment à son travail en tant que photo reporter pour le magazine VU (précurseur en la matière) à la fin des années 1920. Installé à New-Yord à partir de 1936, le reste de l'exposition fait la part belle à ses clichés new-yorkais.

Montmartre

Est également présenté son travail autour des Distorsions, où des corps nus se reflètent dans un miroir. Ces clichés réalisés pour un magazine de charme de l'époque était tellement avant-gardistes qu'ils lui ont valu l'incompréhension totale du milieu artistique.

Distorsion 20

L'exposition s'achève sur une série de polaroïd réalisés par Kertesz à la mort de sa femme.  Cette série déstabilisante puisqu'en couleur (contrairement à l'intégralité des autres photos exposées), représente des autoportraits et des figurines de verre, constitue un hommage et une déclaration d'amour à sa femme.


L’exposition montre ainsi comment, dans l’œuvre de Kertész, s’élabore une poétique de la photographie, "un véritable langage photographique" selon ses propres termes.

« Ma photographie est vraiment un journal intime visuel [...]. C’est un outil, pour donner une expression à ma vie, pour décrire ma vie, tout comme des poètes ou des écrivains décrivent les expériences qu’ils ont vécues »

Au final, cette rétrospective s'avère très complète puisque ce n'est pas moins de 300 épreuves (dont la majorité de tirages d'époque) et documents originaux qui sont proposés au visiteur. J'y ai passé un excellent moment et ne peux que vous conseiller d'y courir avant le 6 février...




Du 28 septembre 2010 au 6 février 2011
Mardi de 12h à 21h, du mercredi au vendredi de 12h à19h, samedi et Dimanche de 10h à 19h
Fermeture le lundi
Tarifs: 7 € ; réduit : 5 €

Jeu de Paume
1 place de la Concorde
75008 Paris
Métro Concorde (ligne 1, 8 et 12)
www.jeudepaume.org


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Wishlist 2011

Une fille à paris était curieuse de connaître ma wishlist pour cette nouvelle année. Il m'a été bien difficile de faire mon choix parmi tous mes désirs réalistes ou totalement fantasques mais la voici :


Du temps

pour lire, visiter, voyager, flâner...


Un beau sac à main
(la fille reprend le dessus)



Ce modèle de chez Abacco me comblerait de joie pour la modique somme de 459 euros...


Un travail motivant



dans une ambiance détendue, entourée de gens intéressants, sans directrice cyclothimique au dessus de moi...


Un nouveau style vestimentaire


Être plus féminine surtout, moins tristoune et moins gamine...


 Déménager


Dans un grand appartement parisien en plein cœur de Montmartre avec un mur entier plein de bouquins


Apprendre à faire les macarons et les cheesecakes



Parce que j'adore ça...


Et vous Mademoiselle, Fanny, e-Milou et Elo, que convoitez-vous pour cette nouvelle année ?

Bonne année à vous !

 Et dans quelques jours, mes bonnes résolutions littéraire

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