The Girl Next Door
Culture et autres futilités...

Paris Street Art

Une petite découverte bien sympathique que Paris Street Art.

Ce site collaboratif initié par Melissa Azaiche et Timothée Baschet recense, grâce à une carte interactive, les murs parisiens accueillant des oeuvres de street art et des graffitis. Ce projet est soutenu par la mairie de Paris, il est d'ailleurs lauréat de l'appel à projet Métropolisation de Paris par le Numérique.

Crédit : PSA / Le photo flaneur

Le concept est simple : une carte qui répertorie par arrondissement les œuvres qui gagnent à être vues. Et c'est l'internaute qui construit le site puisque les piétons que nous sommes peuvent faire parvenir leurs photos au site qui les publiera et agrandira ainsi la liste des lieux qui valent le détour. 

Le site propose également une galerie de photos très bien fournie où l'on peut découvrir, entre Miss Tic et JR, des graf d'inconnus d'une très grande qualité.




En tout cas, Paris street art nous rappelle une chose : l'art est désormais dans la rue et il n'est pas forcément synonyme de vandalisme !

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Les visages ~ Jesse Kellerman


C'est un peu par hasard que des cartons contenant des milliers de dessins étranges et d'une beauté à couper le souffle tombent entre les mains d'Ethan Muller, un jeune galeriste new-yorkais. Leur auteur, un certain Victor Crack, qui vivait reclus dans son appartement depuis une quarantaine d'année, a subitement disparu.

Époustouflé par un tel talent artistique et persuadé qu'il pourra, grâce à ces dessins, se faire un nom en tant que galeriste, il décide de les exposer. 

Alors que les dessins rencontrent un succès immédiat, un policier à la retraite reconnaît certains visages y figurant : ceux d'enfants victimes de meurtres restés irrésolus depuis quarante ans.


Voici donc ma deuxième lecture de vacances. J'attendais énormément de ce livre qui a rencontré un succès énorme dès sa sortie en librairie. J'ai malheureusement été quelque peu déçue...

Le livre commence pourtant très bien : une narration à la première personne qui nous met immédiatement dans le bain, une intrigue comprenant la juste dose de mystères, un décor assez plaisant (le milieu des galeristes), des flashbacks passé / présent qui entretiennent le suspense...

Malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur avait cédé à la facilité lors du dénouement final puisque j'ai à peu près tout vu arriver. Dommage lorsqu'il est question d'un polar n'est ce pas ? Je ne dirai pas que je n'ai pas apprécié la lecture de ce livre, je l'ai d'ailleurs dévoré, mais j'en garderai une impression négative. 

J'attends néanmoins avec impatience le prochain livre de Jesse Kellerman. Les visages étant son premier livre, je veux croire qu'il ne s'agissait là que d'un manque d'expérience !


« Tu ne peux pas nier qu'il y a un aspect de démence dans son œuvre. Sa façon obsessionnelle de remplir chaque centimètre carré de papier... Et puis il n'y a qu'un fou pour dessiner pendant quarante ans et tout planquer dans des cartons. »

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Vous avez un message

Et si un bijoux vous permettez de faire l'économie de la parole ? Oui, c'est possible.

Partager son humeur, déclarer sa flamme, exhiber sa personnalité, quitte à ce que les gens s'écartent sur votre passage... 

Petite sélection :

35 €



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And last but définitivement not least :



A partir de 450 €



Prêtes à sauter le pas ?

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Vous reprendrez bien un peu de Muze pour cet été ?

Vous vous en souvenez peut-être, je vous parlais il y a quelques semaines de ça de Muze, un féminin culturel qui relève un peu le niveau de la presse féminine. 

Et bien le nouveau numéro est disponible en librairie, toujours aussi beau, toujours aussi intéressant !




Au programme cet été :

Divas : Portrait et entretien avec Natalie Dessay et retour sur le mythe des divas.

L’Amérique indienne : Une culture en reconstruction, entre tradition et ouverture. Regards sur l’art, la photographie, le cinéma et la littérature avec une nouvelle inédite de Louise Erdrich « Les collets » et un entretien.

Aventurières : David Le Breton explique pourquoi les femmes courent le monde. Témoignages d’aventurières, destins et nouvelle d’Annemarie Schwarzenbach.

Imagination : Le pouvoir de cette force de l’esprit qui permet toutes les évasions. Coups d’oeil du côté de la philosophie et des arts. A lire l’interview et la nouvelle inédite de Bernard Werber.

Atelier d’écriture : L’analyse des best-sellers par le PDG de la maison Robert Laffont, vos textes, dont le conte « L’ânesse et la comtesse » de Régine Bobée.


Et bonne nouvelle, vous pouvez gagner le numéro en vous rendant ici.


Ce billet n'est pas sponsorisé (je précise, sait-on jamais).

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L.A. Story ~ James Frey

L.A. Story, c'est la chronique de l'une des villes les plus intrigantes qui soit, d'une cité des anges qui porte décidément mal son nom. 

Dès les premières pages, le décor est planté : ce livre n'a qu'un seul personnage principal, Los Angeles. Mais dans son ombre, c'est des dizaines et des dizaines de vies qui sont dépeintes par James Frey. Si certaines n'apparaissent que le temps de quelques lignes, d'autres reviennent tout au long du livre.

Une fille d'immigrés mexicains au physique handicapant, un SDF alcoolique qui vit dans des toilettes, une star de cinéma obsédée sexuelle qui va mal finir, un jeune couple à la recherche d'une vie meilleure mais aussi membres de gangs, actrices porno, apprentis artistes qui ne connaîtront jamais la gloire... 

Difficile de ne pas penser à Bret Easton Ellis devant cette critique acerbe de cette société et cet étalage de vies brisées.

Si dans ce livre tout est fiction, nul doute que la vérité n'est jamais bien loin. L'auteur agrémente d'ailleurs son récit d'une multitude d'informations concernant la ville. En le refermant, vous n'ignorerez rien de l'histoire de la ville, des différentes communautés qui la peuplent du nom des innombrables gangs qui y sévissent, de l'industrie du spectacle etc.

Mais le plus déroutant dans L.A. Story, c'est certainement le style de l'auteur qui se permet de faire l'impasse sur une bonne partie de la ponctuation. Une fois l'étonnement dépassé, on se retrouve happé par un récit dynamique qui vous laissera à bout de souffle


" Le rêve est dans un sens, la réalité dans l'autre."


L.A. Story de James Frey
490 pages
Chez Flammarion (existe en poche)


♥ Coup de cœur ♥

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Public Domaine : la culture skate prend ses quartiers d'été à la Gaité Lyrique

Voilà seulement trois mois que la Gaité lyrique a rouvert ses portes. Il n'aura pas fallu plus longtemps pour que ce lieu dédié aux arts numériques se positionne en bonne place parmi les spots culturels parisiens incontournables.

Après Berlin Next et l'excellent festival Filmer la musique, c'est au tour de la culture skate d'être à l'honneur à la Gaité avec Public Domaine - Skateboard culture.


©Ill-Studio

Du 18 juin au 7 août, la Gaîté lyrique rend donc hommage à la culture skate à travers une exposition, des projections, des concerts (avec entre autres Busy P, commissaire invité de l'expo, Boys Noize, Joakim et Antipop consortium) et des performances. Vous aurez même l'occasion de vous initier au skate et pourquoi pas, vous découvrir une nouvelle passion.


L'exposition s'articule autour de plusieurs thématiques réparties sur les cinq niveaux du bâtiment :
Underground au sous-sol avec une présentation d'artistes qui ont tous émergé du milieu du skate et s'expriment par la photo, la vidéo, l'art contemporain ou encore le graffiti. Plus de 50 planchesintrigantes et controversées qui sont notamment accrochées aux murs de la Gaîté lyrique.
Domaine Public ou comment une contre-culture crée son propre langage artistique en regardant le monde. Sculpteurs, graphistes, vidéastes, animateurs et musiciens cohabitent sur 2 étages entre vision futuriste et retour en arrière.
Welcome Home ou comment le skate s'est infiltré dans nos maisons. Mieux que le street, mieux que la rampe, le home skating avec lequel le skateboard s'est infiltré dans le quotidien le plus intime. Est notamment exposé la PAS house, une maison skatable conçue par Gil Le Bon Delapointe.
L'instant Décisif entièrement dédié à la photo.

© Cédric Viollet, Autoportrait lors d'une tournée de skateboard du team ZERO. Lyon 2005

Au final, si en France le skate a l'image d'un passe temps réservé aux petits bourgeois en mal de sensations fortes arborant fièrement baggy et baskets coûteuses, on découvre grâce à cette exposition qu'il s'agit de bien plus que ça. 

Aux États-Unis notamment, la culture skate, en plus d'être un mode de vie, est un véritable mouvement artistique. Les planches de skate se font toiles et deviennent ainsi vectrices d'idéaux et de protestations. A découvrir donc...




Public Domaine - Skateboard Culture
du 18 juin au 7 août 2011

La Gaité Lyrique 
3 bis Rue Papin, 75003 Paris.

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Dans la valise, des livres

Ça y est, ma petite semaine de vacances au soleil est enfin arrivée et je compte bien en profiter pour rattraper le retard que j'ai pu accumuler dans mes lectures. C'est donc trois livres qui vont trouver leur place dans ma valise et me permettre de partir un peu plus loin que ma véritable destination...

Photo : Joseph Robertson

A l'occasion de mon petit périple littéraire, je ferai donc escale : 

A Los Angeles

Les trottoirs de Hollywood Boulevard, Melrose Place ou Mulholland Drive résonnent d'une foule de visages anonymes venus rêver d'une vie meilleure. Parmi eux, Maddie et Dylan, un jeune couple en fuite ; Old Joe, le clochard de Venice Beach, ou encore Esperanza, cette jeune et brillante Mexicaine qui, d'humiliation en humiliation, voit s'éloigner ses espérances. 

Tous croient en la puissance de la cité des Anges - ville du crime, du show-biz et de la mafia. Et tous se cognent contre les murs. Car dans cette odyssée urbaine, Los Angeles n'a que faire du rêve américain.

 
A Barcelone 

Dans le Barcelone des années 1920, un jeune écrivain se voit proposer, en échange d'une belle somme d'argent, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d être tués, d offrir leur âme ». Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.

Ayant adoré L'ombre du vent, j'ai placé beaucoup d'espoir dans ce livre qui s'inscrit dans sa continuité.


A New-York

Lorsque Ethan Muller met la main sur une série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. Leur mystérieux auteur, a disparu après avoir vécu reclus près de 40 ans dans une maison délabrée. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie. 

Mais les ennuis commencent lorsqu’un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes des années plus tôt d’un mystérieux tueur en série... Ethan va alors se lancer dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession.


Et vous, vous avez déjà choisi vos lectures de vacances ? 
  
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Charly 9 ~ Jean Teulé

Teulé fait partie de ces auteurs qui rencontrent un franc succès en librairie mais qui sont, de ce fait, décriés par certains. Bien sûr, il est aisé de lui reprocher de vulgariser le roman historique mais pour ma part, grande adepte du genre, c'est plutôt une démocratisation assez appréciable que je vois là.


Fascinée par Ô Verlaine et Je, François Villon, amusée par Le Montespan puis agréablement horrifiée par Mangez-le si vous voulez, je me suis plongée avec grand plaisir dans ce Charly 9, treizième roman de l'auteur.

Charly 9, c'est bien sûr Charles IX, ce souverain français connu pour être à l'origine, sous la pression de sa mère Catherine de Médicis (qu'on appelait d'ailleurs la Reine noire), du massacre de la Saint Barthélémy en août 1572. Jamais remis d'avoir ordonné une telle tragédie, Charly a sombré peu à peu dans la folie et dans la maladie (il transpirait du sang...).

Contrairement à ce que j'imaginais en ouvrant ce livre, Teulé s'attarde peu, voire pas du tout, sur le massacre en lui-même. C'est plus la personnalité de Charles IX et son glissement progressif vers la démence qui ont intéressés l'auteur. Ainsi, au lieu du souverain sanguinaire, c'est un jeune homme de 23 ans, obsédé par l'idée de se faire aimer de sa mère qui lui préfère son jeune frère, qui est dépeint. Au fil des pages, on se surprend à prendre en pitié ce pauvre Charly, qui subit son règne plus qu'il ne le vit.

On retrouve ici toutes les marques de fabrique de Teulé : un récit fort bien documenté, truffé d'anecdotes, ponctué de traits d'humour et au langage parfois cru. 

Une chose est sûre, j'ai passé un excellent moment à lire ce livre. S'il n'est pas son meilleur cru, les livres de Teulé demeurent l'assurance de s'instruire agréablement tout en humour et en légèreté.


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